« Notre pays est malade » écrit Samuel Kleda. « Les dirigeants semblent ne plus savoir quoi faire, leur entêtement à conduire la gestion de l'État est inquiétant [...]. Nous avons le devoir d'alerter sur les signes avant-coureurs de la mort lente du Cameroun. »
Pour l'archevêque, « le malaise qui ronge » le pays « prend sa source dans des actes anti-évangéliques institués » : « mauvaise gouvernance » et « corruption » alimentent une « pauvreté généralisée », le « délabrement du réseau routier » et un « accès difficile à l'eau et l'électricité ».
« Des élections dont les résultats sont connus d'avance »
« Le citoyen n'est plus au cœur des préoccupations des dirigeants », « l'accent est mis sur l'individu, le clan, l'ethnie, le lobby » au détriment du plus grand nombre. Le prélat estime que « la démocratie [...] est entachée par la violence institutionnelle, les intimidations, l'absence de transparence, de vérité et de justice ». Et il est moralement inacceptable, écrit-il « d'organiser des élections dont les résultats sont connus d'avance, décidés par une poignée d'individus [...] et que la validation des candidats soit entourée de suspicion et de controverse ».
L'archevêque de Douala interpelle aussi sur la crise anglophone et dans la région de l'Extrême-nord, appelle à une prise de conscience générale. « La situation exige que les citoyens aient à cœur de choisir des hommes et des femmes animés par le désir de changer ce que nous vivons, écrit-il, et de sortir le pays du bourbier où il se trouve ».
Samuel Kleda avait déjà marqué les esprits à Noël lorsqu'il avait déclaré sur RFI qu'une nouvelle candidature du président Paul Biya, à 92 ans, pour un huitième mandat n'était « pas réaliste ».
Pour l'archevêque, « le malaise qui ronge » le pays « prend sa source dans des actes anti-évangéliques institués » : « mauvaise gouvernance » et « corruption » alimentent une « pauvreté généralisée », le « délabrement du réseau routier » et un « accès difficile à l'eau et l'électricité ».
« Des élections dont les résultats sont connus d'avance »
« Le citoyen n'est plus au cœur des préoccupations des dirigeants », « l'accent est mis sur l'individu, le clan, l'ethnie, le lobby » au détriment du plus grand nombre. Le prélat estime que « la démocratie [...] est entachée par la violence institutionnelle, les intimidations, l'absence de transparence, de vérité et de justice ». Et il est moralement inacceptable, écrit-il « d'organiser des élections dont les résultats sont connus d'avance, décidés par une poignée d'individus [...] et que la validation des candidats soit entourée de suspicion et de controverse ».
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