Un instituteur enseigne à des élèves de primaire dans une école à Bouaké, en Côte d’Ivoire. (AFP / Kambou Sia)
Le mouvement de grève entamé est un succès pour les syndicats du secteur de l’éducation. Il n’y a plus de cours dans la majorité des écoles publiques depuis le début de la semaine.
« Cette grève est très suivie, au niveau national, nous sommes à plus 96% », se félicite ainsi Benjamin Kouamé N’Dri, président de l'intersyndicale du secteur éducation-formation. « Depuis le début de la grève, regrette-t-il néanmoins, nous n'avons aucun contact ou quelque discussion que ce soit. Les seuls contacts que nous ayons, ce sont des interpellations et des emprisonnements. Nos camarades sont arrêtés de façon arbitraire, déférés, jugés, et condamnés pour « troubles à l’ordre public et faits de grève ». Nous ne comprenons pas. »
Les autorités ivoiriennes affirment quant à elles que les discussions avec les syndicats se poursuivent. Une situation évoquée hier au Conseil des ministres.
« Le gouvernement prend très au sérieux ce qui se passe, confirme Bruno Koné, porte-parole du gouvernement. Nous essayons d’apporter les meilleures réponses possibles, mais en même temps, il faut qu’en face il y ait le même niveau de compréhension, et surtout qu’il y ait le respect des textes qui sont en vigueur »
« La grève en cours est légale », insiste-t-on néanmoins auprès de l’intersyndicale du secteur éducation-formation. L’enveloppe réclamée par l’ensemble du personnel de l’enseignement public est de 14 milliards de francs Cfa.
Source: RFI
« Cette grève est très suivie, au niveau national, nous sommes à plus 96% », se félicite ainsi Benjamin Kouamé N’Dri, président de l'intersyndicale du secteur éducation-formation. « Depuis le début de la grève, regrette-t-il néanmoins, nous n'avons aucun contact ou quelque discussion que ce soit. Les seuls contacts que nous ayons, ce sont des interpellations et des emprisonnements. Nos camarades sont arrêtés de façon arbitraire, déférés, jugés, et condamnés pour « troubles à l’ordre public et faits de grève ». Nous ne comprenons pas. »
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Source: RFI
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