Beaucoup s'attendaient à un appel au boycott. Il n'a pas eu lieu. C'est un appel à la désobéissance civile qu'a lancé Henri Konan Bédié.Face à une salle survoltée, le candidat à la présidentielle a eu ces mots très forts ce 20 septembre : « Face à la forfaiture, un seul mot d'ordre, irréversible : la désobéissance civile », a lancé le doyen de l'opposition.
Ecouter le reportage lors de cette rencontre de l'opposition
François Hume-Ferkatadji
Une série de demandes
Concrètement, les partis, plateformes et organisations de la société civile, regroupés au sein de cette coalition de l'opposition, appellent à la mobilisation dans la rue, alors que les manifestations sont interdites par décret.
Depuis l’annonce de sa candidature par Alassane Ouattara le 6 août, des manifestations sporadiques ont eu lieu un peu partout dans le pays. Elles étaient souvent émaillées de violences, qui ont fait au moins 15 de morts. Mais les mots d’ordre des états-majors politiques étaient rares. Cette fois, la consigne est lancée par les principales formations d’opposition.
Cette mobilisation se concentre contre un troisième mandat d'Alassane Ouattara, mais pour obtenir satisfaction sur une série d'exigences posées comme la dissolution du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale, l'audit de la liste électorale, la libération des prisonniers politiques ou le retour des exilés.
« Les organisations et partis politiques de l'opposition exigent : le retrait de la candidature de M. Alassane Dramane Ouattara pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat ; la dissolution du Conseil constitutionnel en vue de la mise en place d'une juridiction véritablement impartiale ; la dissolution de l'actuelle Commission électorale indépendante... »
Ecouter le reportage lors de cette rencontre de l'opposition
François Hume-Ferkatadji
Une série de demandes
Concrètement, les partis, plateformes et organisations de la société civile, regroupés au sein de cette coalition de l'opposition, appellent à la mobilisation dans la rue, alors que les manifestations sont interdites par décret.
Depuis l’annonce de sa candidature par Alassane Ouattara le 6 août, des manifestations sporadiques ont eu lieu un peu partout dans le pays. Elles étaient souvent émaillées de violences, qui ont fait au moins 15 de morts. Mais les mots d’ordre des états-majors politiques étaient rares. Cette fois, la consigne est lancée par les principales formations d’opposition.
Cette mobilisation se concentre contre un troisième mandat d'Alassane Ouattara, mais pour obtenir satisfaction sur une série d'exigences posées comme la dissolution du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale, l'audit de la liste électorale, la libération des prisonniers politiques ou le retour des exilés.
« Les organisations et partis politiques de l'opposition exigent : le retrait de la candidature de M. Alassane Dramane Ouattara pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat ; la dissolution du Conseil constitutionnel en vue de la mise en place d'une juridiction véritablement impartiale ; la dissolution de l'actuelle Commission électorale indépendante... »
Autres articles
-
Un ancien rebelle révèle l'interaction secrète des États-Unis avec des groupes armés en RCA
-
Au moins un mort et 16 blessés en Ukraine dans une frappe russe sur Kharkiv
-
Haïti: plus de 170 Français et 70 étrangers évacués par la France
-
États-Unis: un fils d'ex-président de la Guinée-Bissau condamné pour trafic de drogue
-
Jeûne mortel au Kenya: un an après, les premiers corps des victimes remis à leurs proche