Député d'opposition et porte-parole du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Soumaïla Bredoumy a été placé en garde à vue à la suite de son retour en Côte d'Ivoire, dimanche 23 novembre, après plusieurs mois passés à l'étranger. La police veut notamment l'entendre dans le cadre d'une enquête sur des faits relevant de l’« incitation à une révolte populaire » et d’« atteinte à la sûreté de l’État ».
En Côte d’Ivoire, les conseillers du député et porte-parole du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) Soumaïla Bredoumy affirment qu'il a passé une nuit en garde à vue à la préfecture de police d’Abidjan. Candidat aux élections législatives du 27 décembre prochain, celui-ci est rentré au pays dimanche 23 novembre après une longue absence.
Selon l'un d'entre eux, Me Chrysostome Blessy, les officiers de police judiciaire entendaient interroger Soumaïla Bredoumy sur 11 chefs d’accusation. Parmi eux figurent notamment des faits qui relèvent de l’« appel à l’insurrection, à la haine, à la xénophobie », du « complot contre l’autorité de l’État », ou encore de l’« atteinte à l’ordre public ».
« Flagrant délit »
Mais face aux enquêteurs, le porte-parole du PDCI s’est muré dans le silence et a fait valoir son immunité parlementaire, en tant que député de la législature sortante. L'argument n'a cependant pas été retenu par le parquet qui l'a rejeté, la procédure en cours concernant une situation de « flagrant délit » - seul cas de figure dans lequel il n’est pas utile de lever la dite immunité -, a fait savoir Me Chrysostome Blessy.
Un cadre du PDCI affirme pour sa part qu' « on reproche à [Soumaïla Bredoumy] d’avoir fait des déclarations, puis de s’être enfui à l’étranger ». À la suite de l’arrestation de plusieurs militants de la formation au mois de juin dernier, celui-ci avait effectivement quitté la Côte d'Ivoire pour la France d'où il continuait à assurer sa fonction de porte-parole du parti.
La garde à vue de Soumaïla Bredoumy peut durer entre 48 heures et 72 heures.
En Côte d’Ivoire, les conseillers du député et porte-parole du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) Soumaïla Bredoumy affirment qu'il a passé une nuit en garde à vue à la préfecture de police d’Abidjan. Candidat aux élections législatives du 27 décembre prochain, celui-ci est rentré au pays dimanche 23 novembre après une longue absence.
Selon l'un d'entre eux, Me Chrysostome Blessy, les officiers de police judiciaire entendaient interroger Soumaïla Bredoumy sur 11 chefs d’accusation. Parmi eux figurent notamment des faits qui relèvent de l’« appel à l’insurrection, à la haine, à la xénophobie », du « complot contre l’autorité de l’État », ou encore de l’« atteinte à l’ordre public ».
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