Ces opérations « coups de poings » ont été lancées il y a plusieurs mois en toute discrétion. Et le collimateur a été placé sur plusieurs services ou administrations. Premier visé : la Sicta, chargée de faire passer le contrôle technique obligatoire aux voitures, ou les pots-de-vin, notamment pour fermer les yeux sur l’état de certains véhicules, sont nombreux.
Visés également les services de police et de gendarmeries dont certains agents rackettent les usagers de la route, en particulier les camions qui transportent des produits vivriers jusqu’à Abidjan. Avec des conséquences sur le coût de la vie, explique le ministre Epiphane Ballo Zoro : « Le racket a un lien sur la vie chère. Plus les transporteurs subissent les tracasseries routières, plus cela se fera sentir sur les ménages et le quotidien des populations. »
Tous les secteurs visés
Autre secteur visé, l’éducation, avec l’achat d’examens ou d’orientation par exemple. La santé, la justice ou la construction sont également des secteurs que n’épargnent pas la corruption, ajoute le ministre : « Attention à la fraude, attention au racket… L’État vous voit, parce que la corruption est une opération occulte, clandestine, qui peut prospérer tant que l’auteur pense qu’il ne peut pas être vu, qu’il ne peut jamais être identifié. »
Le ministère ne donne pas de résultat chiffré de ces premières opérations, mais le pays a encore du chemin à faire, notamment pour satisfaire des bailleurs de fonds toujours plus exigeants en la matière. Selon l’indice de Transparency International, la Côte d’Ivoire progresse en matière de lutte contre la corruption, mais demeure au 104e rang sur 180.
Visés également les services de police et de gendarmeries dont certains agents rackettent les usagers de la route, en particulier les camions qui transportent des produits vivriers jusqu’à Abidjan. Avec des conséquences sur le coût de la vie, explique le ministre Epiphane Ballo Zoro : « Le racket a un lien sur la vie chère. Plus les transporteurs subissent les tracasseries routières, plus cela se fera sentir sur les ménages et le quotidien des populations. »
Tous les secteurs visés
Autre secteur visé, l’éducation, avec l’achat d’examens ou d’orientation par exemple. La santé, la justice ou la construction sont également des secteurs que n’épargnent pas la corruption, ajoute le ministre : « Attention à la fraude, attention au racket… L’État vous voit, parce que la corruption est une opération occulte, clandestine, qui peut prospérer tant que l’auteur pense qu’il ne peut pas être vu, qu’il ne peut jamais être identifié. »
Le ministère ne donne pas de résultat chiffré de ces premières opérations, mais le pays a encore du chemin à faire, notamment pour satisfaire des bailleurs de fonds toujours plus exigeants en la matière. Selon l’indice de Transparency International, la Côte d’Ivoire progresse en matière de lutte contre la corruption, mais demeure au 104e rang sur 180.
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