Le médiateur burkinabé Blaise Compaoré (C), encadré des leaders de l'opposition ivoirienne Henri Konan Bédié (G) et Alassane Ouatarra (D). AFP/ Issouf Sanogo Par RFI La visite du médiateur Blaise Compaoré aura permis aux différents acteurs de la
Que ce soit à son siège d’Abidjan ou dans ses antennes locales, la Commission électorale indépendante «bis» ressemblera à s’y méprendre à l’originale, à la nuance près que Robert Beugré-Mambé n’en sera plus président.
L’homme par qui le scandale était arrivé, celui que le chef de l’Etat Laurent Gbagbo avait accusé de tentative de fraude et de manipulation, a fini par être lâché par l’opposition. Celle-ci l'avait initialement défendu, bec et ongles, dans l’affaire du fichier des 429 000 noms établi en marge de la liste électorale. Ses quatre vice-présidents dans l’ancienne CEI partageront sa disgrâce. Ce seront donc cinq nouvelles têtes qui apparaîtront jeudi à la tête de la Commission électorale, quand celle-ci élira ses dirigeants.
Le contentieux électoral devrait pouvoir reprendre, dans la foulée, pour une période de trois semaines, un mois. Sauf nouvel accident de parcours, la liste électorale définitive pourrait alors être prête en mars, pour un premier tour de la présidentielle vers le mois de mai.
Au final, le président Gbagbo comme l’opposition auront obtenu ce qu’ils voulaient : la tête du président de la CEI et d’un vice-président pour le premier, la mainmise conservée sur la commission pour la seconde. Quand à la médiation burkinabé, elle est repartie avec un succès aussi rapide que spectaculaire.
Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne fait le bilan des discussions
"Les résultats sont satisfaisants, que ce soit au niveau... de l'acceptation des parties prenantes... pour s'engager dans la reconstruction du gouvernement... mais aussi sur la préparation des élections. Les parties se sont accordées pour recomposer la Commission électorale indépendante..."
Le président du Burkina Faso au micro de RFI: Son
L’homme par qui le scandale était arrivé, celui que le chef de l’Etat Laurent Gbagbo avait accusé de tentative de fraude et de manipulation, a fini par être lâché par l’opposition. Celle-ci l'avait initialement défendu, bec et ongles, dans l’affaire du fichier des 429 000 noms établi en marge de la liste électorale. Ses quatre vice-présidents dans l’ancienne CEI partageront sa disgrâce. Ce seront donc cinq nouvelles têtes qui apparaîtront jeudi à la tête de la Commission électorale, quand celle-ci élira ses dirigeants.
Le contentieux électoral devrait pouvoir reprendre, dans la foulée, pour une période de trois semaines, un mois. Sauf nouvel accident de parcours, la liste électorale définitive pourrait alors être prête en mars, pour un premier tour de la présidentielle vers le mois de mai.
Au final, le président Gbagbo comme l’opposition auront obtenu ce qu’ils voulaient : la tête du président de la CEI et d’un vice-président pour le premier, la mainmise conservée sur la commission pour la seconde. Quand à la médiation burkinabé, elle est repartie avec un succès aussi rapide que spectaculaire.
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