C’est à bord d’un vol cargo Ethiopian Airlines que les doses sont arrivées. 3% de la population sera couverte, les agents de santé et les personnes de plus de 70 ans en priorité. Un soulagement pour Charlotte Ndiaye, la représentante de l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé à Madagascar.
« Nous allons pouvoir commencer la campagne de vaccination. Nous sommes satisfaits, nous sommes heureux et je rappelle encore une fois que le mécanisme Covax est un mécanisme qui donne des vaccins gratuits. Ainsi, les personnes les plus vulnérables, comme l'a dit le ministre de la Santé, pourront se faire vacciner. Donc c'est un jour important. Pour nous, chaque fois que l'on introduit un vaccin dans un pays, c'est célébrer la vie, c'est sauver des vies, et nous sommes heureux aujourd'hui. »
Il faut dire que le gouvernement a souscrit le 31 mars seulement à la facilité Covax, alors que le variant sud-africain faisait des ravages dans le pays. L’exécutif avait jusqu’ici préféré mettre en avant le CVO, un remède traditionnel lancé par le président Andry Rajoelina, un an plus tôt. Malgré la gravité de la crise sanitaire, Jean-Louis Rakotovao, le ministre de la Santé publique, ne renie pas sa stratégie.
« On voit, et c'est l'étude qui le montre, que ceux qui ont pris le CVO ne font pas de formes graves. Donc le vaccin sera complémentaire de l'arsenal thérapeutique que nous avons jusque-là. »
Toujours est-il que le président de la République, en déplacement dans le sud du pays, n’a pas assisté à la cérémonie de remise des vaccins.
« Nous allons pouvoir commencer la campagne de vaccination. Nous sommes satisfaits, nous sommes heureux et je rappelle encore une fois que le mécanisme Covax est un mécanisme qui donne des vaccins gratuits. Ainsi, les personnes les plus vulnérables, comme l'a dit le ministre de la Santé, pourront se faire vacciner. Donc c'est un jour important. Pour nous, chaque fois que l'on introduit un vaccin dans un pays, c'est célébrer la vie, c'est sauver des vies, et nous sommes heureux aujourd'hui. »
Il faut dire que le gouvernement a souscrit le 31 mars seulement à la facilité Covax, alors que le variant sud-africain faisait des ravages dans le pays. L’exécutif avait jusqu’ici préféré mettre en avant le CVO, un remède traditionnel lancé par le président Andry Rajoelina, un an plus tôt. Malgré la gravité de la crise sanitaire, Jean-Louis Rakotovao, le ministre de la Santé publique, ne renie pas sa stratégie.
« On voit, et c'est l'étude qui le montre, que ceux qui ont pris le CVO ne font pas de formes graves. Donc le vaccin sera complémentaire de l'arsenal thérapeutique que nous avons jusque-là. »
Toujours est-il que le président de la République, en déplacement dans le sud du pays, n’a pas assisté à la cérémonie de remise des vaccins.
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