L'Argentine serre la vis pour au moins trois semaines. Les contaminations au Covid-19 se multipliant depuis quelques jours, le gouvernement a décidé de prendre de nouvelles mesures. Jusqu’au 30 avril, les réunions privées dans les lieux clos sont interdites. Bars, restaurants et salles de spectacle devront fermer à 23 heures, un couvre-feu sera appliqué de minuit à 6 heures, et les transports publics seront réservés aux travailleurs dits essentiels.
Samedi 10 avril, pour ce premier week-end de restrictions, les rues piétonnes du centre de Buenos Aires sont moins fréquentées que d’habitude. Leandro, étudiant en économie, approuve les décisions du gouvernement, non sans préoccupation : « Je crois que les mesures décidées par le gouvernement étaient nécessaires, mais je crois aussi qu’il n’a pas assez réfléchi aux conséquences économiques sur certains secteurs, comme la gastronomie ou certaines activités touristiques. »
Ces restrictions seront-elles suffisantes pour enrayer cette hausse des contaminations ?
Laura, une consultante de 35 ans, trouve les mesures équilibrées. « Compte-tenu de la situation actuelle, c’est ce qu’il fallait faire, parce qu’on ne pouvait pas contrôler les réunions dans des lieux privées ou les sorties nocturnes. Mais en même temps, les restaurants ne ferment qu’à 23 heures, ce qui laisse le temps d’aller dîner », remarque-t-elle.
Mais Pablo, un employé de 50 ans, pense lui que les autorités auraient dû aller plus loin : « Les restrictions ne sont pas seulement justifiées, mais peut-être insuffisantes si on tient compte de l’explosion des contagions et de ce qui se passe au Chili, au Brésil et en Uruguay, pays voisins qui vivent des situations gravissimes. Ce qui montre qu’il faut des mesures fortes. »
Alors que certains experts demandaient le retour à une forme de confinement, le président péroniste Alberto Fernández a voulu limiter la casse pour l’économie et pour le moral des Argentins. Au risque de devoir prendre des mesures beaucoup plus dures après le 30 avril.
Samedi 10 avril, pour ce premier week-end de restrictions, les rues piétonnes du centre de Buenos Aires sont moins fréquentées que d’habitude. Leandro, étudiant en économie, approuve les décisions du gouvernement, non sans préoccupation : « Je crois que les mesures décidées par le gouvernement étaient nécessaires, mais je crois aussi qu’il n’a pas assez réfléchi aux conséquences économiques sur certains secteurs, comme la gastronomie ou certaines activités touristiques. »
Ces restrictions seront-elles suffisantes pour enrayer cette hausse des contaminations ?
Laura, une consultante de 35 ans, trouve les mesures équilibrées. « Compte-tenu de la situation actuelle, c’est ce qu’il fallait faire, parce qu’on ne pouvait pas contrôler les réunions dans des lieux privées ou les sorties nocturnes. Mais en même temps, les restaurants ne ferment qu’à 23 heures, ce qui laisse le temps d’aller dîner », remarque-t-elle.
Mais Pablo, un employé de 50 ans, pense lui que les autorités auraient dû aller plus loin : « Les restrictions ne sont pas seulement justifiées, mais peut-être insuffisantes si on tient compte de l’explosion des contagions et de ce qui se passe au Chili, au Brésil et en Uruguay, pays voisins qui vivent des situations gravissimes. Ce qui montre qu’il faut des mesures fortes. »
Alors que certains experts demandaient le retour à une forme de confinement, le président péroniste Alberto Fernández a voulu limiter la casse pour l’économie et pour le moral des Argentins. Au risque de devoir prendre des mesures beaucoup plus dures après le 30 avril.
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