Il aura fallu un nouveau naufrage de migrants, dimanche, qui a fait 800 morts pour que soit organisé un sommet extraordinaire à Bruxelles. Les dirigeants européens doivent se prononcer ce jeudi sur une opération militaire contre les trafiquants de migrants en Libye, responsables de la pire tragédie en Méditerranée, dont des survivants commencent à raconter l'horreur. Quelles seront les solutions envisagées?
A Londres, le Premier ministre britannique David Cameron a dit vouloir empêcher les migrants de prendre la mer, afin de "mettre fin à ces cargaisons de la mort".
Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a demandé l'examen de la possibilité de mener des "interventions ciblées" contre les passeurs en Libye , devenu le pays d'embarquemen t des migrants et des candidats à l'asile en direction de l'Italie et de Malte. "Personne ne parle d'envoyer des troupes au sol", a assuré une source européenne, tout en soulignant que la question d'un mandat des Nations unies "dépend de l'étendue de la mission". "Ce ne sera pas une guerre, mais des actions ciblées".
Mais la "mise en oeuvre prendra du temps", ont averti les diplomates en charge du dossier. "Il va falloir préparer des plans opérationnels, puis mobiliser des moyens militaires", a-t-on expliqué. Les experts se montrent très sceptiques. "Que peut-on faire pour endiguer ce trafic par la force, la réponse est simple: rien", a assuré à l'AFP l'ex-amiral français Alain Coldefy.
Depuis le début de l'année, quelque 1.750 migrants, hommes, femmes et enfants, ont péri en mer. C'est 30 fois plus que sur la même période l'an dernier, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM). Plus de 20.000 migrants ont déjà débarqué en Italie depuis le début de l'année. Et rien ne semble devoir les décourager.
- Détruire les bateaux?
A Londres, le Premier ministre britannique David Cameron a dit vouloir empêcher les migrants de prendre la mer, afin de "mettre fin à ces cargaisons de la mort".
- Mettre en place des opérations ciblées en Libye?
Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a demandé l'examen de la possibilité de mener des "interventions ciblées" contre les passeurs en Libye , devenu le pays d'embarquemen t des migrants et des candidats à l'asile en direction de l'Italie et de Malte. "Personne ne parle d'envoyer des troupes au sol", a assuré une source européenne, tout en soulignant que la question d'un mandat des Nations unies "dépend de l'étendue de la mission". "Ce ne sera pas une guerre, mais des actions ciblées".
Mais la "mise en oeuvre prendra du temps", ont averti les diplomates en charge du dossier. "Il va falloir préparer des plans opérationnels, puis mobiliser des moyens militaires", a-t-on expliqué. Les experts se montrent très sceptiques. "Que peut-on faire pour endiguer ce trafic par la force, la réponse est simple: rien", a assuré à l'AFP l'ex-amiral français Alain Coldefy.
- Doubler le budget de Frontex?
- Accueillir 5.000 migrants?
- Reconstruire un Etat en Libye?
Depuis le début de l'année, quelque 1.750 migrants, hommes, femmes et enfants, ont péri en mer. C'est 30 fois plus que sur la même période l'an dernier, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM). Plus de 20.000 migrants ont déjà débarqué en Italie depuis le début de l'année. Et rien ne semble devoir les décourager.
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