Au moment où des milliers de migrants, notamment syriens, sont bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, la compagnie aérienne privée syrienne Cham Wings Airlines a annoncé, samedi 13 novembre, l'arrêt de ses vols à destination de Minsk, la capitale biélorusse.
Cette déclaration survient quelques heures après que la police polonaise a fait état de la mort d'un Syrien à cette frontière.
"En raison de la situation difficile à la frontière entre le Biélorussie et la Pologne, et parce que la plupart des passagers de nos vols pour Minsk sont des citoyens syriens, nous avons décidé d'arrêter nos vols" pour la capitale biélorusse à partir de samedi, indique la compagnie dans un communiqué.
Elle a justifié sa décision en disant qu'elle n'était pas en mesure de "faire la différence" entre les migrants et les autres à bord de ses avions.
Des milliers de migrants, la plupart originaires du Moyen-Orient, ont franchi ou tenté de franchir ces derniers mois la frontière de la Biélorussie pour entrer en Lituanie, en Pologne ou en Lettonie.
Des migrants ont rapporté avoir été obligés par les forces biélorusses de franchir la frontière avant d'être refoulés par les gardes-frontières polonais, restant alors coincés à la frontière, avec des températures proches de 0 °C.
Onze morts
La police polonaise a indiqué, samedi, dans un communiqué avoir découvert le corps d'un jeune Syrien près de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, précisant que les causes du décès n'avaient pas pu être encore déterminées.
Ce décès porterait à onze le nombre de victimes mortelles de la crise migratoire à cette frontière entre l'UE et la Biélorussie, selon les estimations des médias.
L'Union européenne accuse le président biélorusse Alexandre Loukachenko d'avoir délibérément provoqué ce mouvement migratoire en réponse aux sanctions économiques qu'elle a prises à la suite de la répression de l'opposition dans son pays.
Cham Wings est la seule compagnie syrienne privée qui opère des vols pour la capitale, Minsk, la compagnie publique SyrianAir étant sous le coup de sanctions internationales imposées après le début de la guerre en Syrie en 2011.
La Direction générale de l'aviation turque avait annoncé vendredi que les ressortissants d'Irak, de Syrie et du Yémen n'avaient pas le droit "d'acheter des billets et d'embarquer pour la Biélorussie depuis les aéroports de Turquie".
Des personnes originaires de Syrie et d'Irak se sont rendus récemment au Liban pour essayer de prendre l'avion pour Minsk, selon des responsables libanais.
"Il y a un mois nous avons empêché des Irakiens (voulant se rendre à Minsk) d'entrer au Liban", a dit l'un d'eux.
Cette déclaration survient quelques heures après que la police polonaise a fait état de la mort d'un Syrien à cette frontière.
"En raison de la situation difficile à la frontière entre le Biélorussie et la Pologne, et parce que la plupart des passagers de nos vols pour Minsk sont des citoyens syriens, nous avons décidé d'arrêter nos vols" pour la capitale biélorusse à partir de samedi, indique la compagnie dans un communiqué.
Elle a justifié sa décision en disant qu'elle n'était pas en mesure de "faire la différence" entre les migrants et les autres à bord de ses avions.
Des milliers de migrants, la plupart originaires du Moyen-Orient, ont franchi ou tenté de franchir ces derniers mois la frontière de la Biélorussie pour entrer en Lituanie, en Pologne ou en Lettonie.
Des migrants ont rapporté avoir été obligés par les forces biélorusses de franchir la frontière avant d'être refoulés par les gardes-frontières polonais, restant alors coincés à la frontière, avec des températures proches de 0 °C.
Onze morts
La police polonaise a indiqué, samedi, dans un communiqué avoir découvert le corps d'un jeune Syrien près de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, précisant que les causes du décès n'avaient pas pu être encore déterminées.
Ce décès porterait à onze le nombre de victimes mortelles de la crise migratoire à cette frontière entre l'UE et la Biélorussie, selon les estimations des médias.
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