Face à la presse ce mardi 22 avril, Thierno Alassane Sall a décrit un tableau sombre de l'économie sénégalaise. Plusieurs secteurs névralgiques de l’économie sénégalaise traversent une crise profonde, marquée par une baisse d’activité, des pertes humaines et une précarisation croissante des travailleurs. C’est le constat alarmant dressé par Thierno Alassane Sall, ancien ministre et figure politique engagée, qui alerte sur l’inaction des autorités face à des difficultés structurelles croissantes.
Pêche artisanale : entre drames humains et désengagement de l’État
À Saint-Louis, le secteur de la pêche est devenu le symbole d’une crise qui couve depuis plusieurs années. « La brèche a coûté la vie à près de 40 personnes en un an, sans réaction gouvernementale notable », a déploré Thierno Alassane Sall. Pendant que des pays voisins comme la Mauritanie modernisent leur flotte avec l'appui de l’État, les pêcheurs sénégalais, eux, doivent se contenter de pirogues artisanales. La raréfaction des aides, notamment la fin des subventions pour les moteurs, aggrave la précarité du secteur.
Bâtiment et carrières : l'effondrement silencieux
Le secteur du BTP n’est pas épargné. L’ancien ministre évoque une crise profonde touchant les entreprises de construction et les exploitations de carrières. « Le chiffre d’affaires des cimenteries a chuté de 25 %, les importations de fer sont en forte baisse, et les licenciements se multiplient dans le public comme dans le privé », a-t-il affirmé. Un recul inquiétant dans un secteur considéré comme moteur de croissance et d’emplois, selon le président de la République des valeurs.
Vague de licenciements et opacité des recrutements
La vague de licenciements qui touche le pays inquiète également. « Plus de 20 800 travailleurs ont perdu leur emploi », a-t-il alerté. Des pertes souvent survenues sans appels d’offres transparents ni procédures claires de remplacement. Ce flou alimente un climat d’incertitude dans le monde du travail.
Face à cette accumulation de dysfonctionnements, l’ancien ministre appelle à une réponse urgente, structurée et transparente. Ce qui, selon lui éviterait un effondrement progressif de plusieurs piliers essentiels de l’économie et du tissu social sénégalais.
Pêche artisanale : entre drames humains et désengagement de l’État
À Saint-Louis, le secteur de la pêche est devenu le symbole d’une crise qui couve depuis plusieurs années. « La brèche a coûté la vie à près de 40 personnes en un an, sans réaction gouvernementale notable », a déploré Thierno Alassane Sall. Pendant que des pays voisins comme la Mauritanie modernisent leur flotte avec l'appui de l’État, les pêcheurs sénégalais, eux, doivent se contenter de pirogues artisanales. La raréfaction des aides, notamment la fin des subventions pour les moteurs, aggrave la précarité du secteur.
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Le secteur du BTP n’est pas épargné. L’ancien ministre évoque une crise profonde touchant les entreprises de construction et les exploitations de carrières. « Le chiffre d’affaires des cimenteries a chuté de 25 %, les importations de fer sont en forte baisse, et les licenciements se multiplient dans le public comme dans le privé », a-t-il affirmé. Un recul inquiétant dans un secteur considéré comme moteur de croissance et d’emplois, selon le président de la République des valeurs.
Vague de licenciements et opacité des recrutements
La vague de licenciements qui touche le pays inquiète également. « Plus de 20 800 travailleurs ont perdu leur emploi », a-t-il alerté. Des pertes souvent survenues sans appels d’offres transparents ni procédures claires de remplacement. Ce flou alimente un climat d’incertitude dans le monde du travail.
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