«Depuis le 09 mai où nous avions eu à suspendre le mot d’ordre quels acquis nouveaux les syndicats qui ont continué ont eu ? ». C’est la question que s’est posée Gougna Niang qui s’est prononcé sur les confrontations entre l’Etat et les syndicats d’enseignants.
La raison pour laquelle ils avaient arrêté la grève s’explique, selon le syndicaliste, par leur conviction selon laquelle, la radicalisation ne leur fera pas obtenir gain de cause. D’ailleurs, ceux qui ont continué la grève ne se sont pas assis autour d’une table avec le gouvernement : «Il n’y a pas eu de négociations. Cela montre tout simplement qu’on peut même avoir raison, pare ce que du point de vue de l’argumentaire, il n’y a pas lieu de tergiversations. C’est l’Etat qui est entièrement responsable parce que c’est lui qui a eu à prendre des mesures qu’il n’a pas respecté. Mais il faut aussi savoir raison garder».
Pour éviter pareille situation, M Niang conseille aux uns et aux autres la retenue : «Nous pensons qu’il faut qu’ils intègrent dans leur stratégie de lutte ce qu’on appelle le repli stratégique. Quand tous les syndicats vont ensemble, à un certain moment on se rend compte qu’on n’a plus la possibilité d’engranger quelque chose de nouveau, il faudrait alors, d’une manière consensuelle que tout le monde accepte de se replier».
Cette solution, s’exalte-t-il, permet : «non seulement une efficacité du mouvement syndical, mais cela permet aussi à l’école publique de souffler», ajoute-t-il. Avant de conclure : «Donc autant nous condamnons l’attitude de l’Etat qui a été très maladroite, autant nous condamnons le radicalisme de certains leaders syndicaux qui mettent en danger la crédibilité du mouvement syndical».
La raison pour laquelle ils avaient arrêté la grève s’explique, selon le syndicaliste, par leur conviction selon laquelle, la radicalisation ne leur fera pas obtenir gain de cause. D’ailleurs, ceux qui ont continué la grève ne se sont pas assis autour d’une table avec le gouvernement : «Il n’y a pas eu de négociations. Cela montre tout simplement qu’on peut même avoir raison, pare ce que du point de vue de l’argumentaire, il n’y a pas lieu de tergiversations. C’est l’Etat qui est entièrement responsable parce que c’est lui qui a eu à prendre des mesures qu’il n’a pas respecté. Mais il faut aussi savoir raison garder».
Pour éviter pareille situation, M Niang conseille aux uns et aux autres la retenue : «Nous pensons qu’il faut qu’ils intègrent dans leur stratégie de lutte ce qu’on appelle le repli stratégique. Quand tous les syndicats vont ensemble, à un certain moment on se rend compte qu’on n’a plus la possibilité d’engranger quelque chose de nouveau, il faudrait alors, d’une manière consensuelle que tout le monde accepte de se replier».
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