Le capitaine Sanogo vient d’être investi officiellement à la tête du Comité de réforme militaire par le président de la transition Dioncounda Traoré. Au cours de cette cérémonie d’investiture le capitaine Sanogo, auteur du dernier coup d’Etat malien pour selon lui faire face à la crise du nord du Mali, a fait son mea-culpa.
« Oui, je regrette certains actes qui ont été posés lors de la transition » a indiqué sans en dire plus. Selon la presse malienne, c’est une véritable lune de miel entre le président de la transition et le chef du CNRDRE à laquelle nous avons assisté dans la cour du palais de Koulouba. L'image que bon nombre attendait après les tensions, Dioncounda et Sanogo bras dessus bras dessous, l'un reconnaissant l’autorité de l'autre, l'autre, les compétences de l'ennemi politique d'hier affaiblit et mis au banc depuis l'entrée en guerre de l'armée française.
Devant les caméra Sanogo indiquera en évoquant Dioncounda : « Le chef a parlé, et les militaires ne parlent jamais après le chef », le président de la transition quant à lui exprimera que « le capitaine Sanogo a été choisi compte tenu de ses qualités personnelles » en expliquant devant le parterre de journalistes, convoqués pour l'événement, que désormais le putschiste revenait à sa place initiale de militaire sans ambiguïté ou amalgame politique.
Avec Koaci.com
Autres articles
-
Congo-Brazzaville: le Premier ministre espère une levée du «travel ban» américain
-
RDC: une centaine militaires et policiers jugés pour «abandon de poste» après la prise d’Uvira par l’AFC/M23
-
Mali: Bamako accueille le deuxième sommet de la Confédération des États du Sahel
-
Soudan du Sud, Iran, Palestine: l’incroyable parcours de Stefano Cusin, coach des Comores, qui défie le Maroc
-
Bénin: l'ancien ministre Candide Azannaï placé en détention provisoire




Congo-Brazzaville: le Premier ministre espère une levée du «travel ban» américain


