La Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (DSLCC) a démantelé un réseau de « diffusion de pornographie et de prostitution » opérant sur le web. L’'interpellation de ces trois individus fait suite à une enquête de plusieurs mois, et à une surveillance accrue du cyberespace.
L'opération a révélé un mode opératoire s'articulant autour d'une double plateforme numérique. Un site internet spécialisé servait de base de données centrale, hébergeant une quantité considérable de vidéos explicites. En parallèle, des groupes privés sur l'application de messagerie Telegram étaient utilisés comme relais pour la publicité, la diffusion des contenus et la mise en relation directe avec la clientèle.
Entendues par les services de police, les personnes interpellées ont décrit un modèle économique bien établi. Elles transmettaient leurs productions vidéo à l'administrateur du réseau, qui se chargeait ensuite de la promotion en ligne et de la vente de prestations sexuelles.
À l'issue des investigations préliminaires, les trois personnes arrêtées ont été déférées au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Leurs identités n'ont pas été divulguées pour des raisons procédurales. Elles devront répondre de chefs d'accusation liés à la « cybercriminalité, l'exploitation de contenus pornographiques et à l'incitation à la prostitution ».
Selon « L’Observateur », l'ensemble du trafic était administré par un individu identifié, mais opérant sous pseudonyme et localisé hors du pays, ce qui a considérablement complexifié les investigations initiales.
Par ailleurs, l'exploitation technique des supports numériques saisis par les enquêteurs a révélé l'ampleur du réseau. Au total, ce sont « 2 148 vidéos et images à caractère pornographique » qui ont été découvertes et analysées. Ces contenus, produits de manière volontaire selon les premières déclarations recueillies, mettaient en scène des personnes clairement identifiables. Leur diffusion, sans leur consentement, constitue une grave violation de leur intégrité.
Les tarifs des prestations étaient élevés, oscillant selon leurs dires entre 20 000 FCFA pour une heure et 100 000 FCFA pour une nuitée. Les transactions financières étaient majoritairement effectuées via des services de paiement mobile, assurant ainsi discrétion et rapidité aux acteurs du réseau.
L'opération a révélé un mode opératoire s'articulant autour d'une double plateforme numérique. Un site internet spécialisé servait de base de données centrale, hébergeant une quantité considérable de vidéos explicites. En parallèle, des groupes privés sur l'application de messagerie Telegram étaient utilisés comme relais pour la publicité, la diffusion des contenus et la mise en relation directe avec la clientèle.
Entendues par les services de police, les personnes interpellées ont décrit un modèle économique bien établi. Elles transmettaient leurs productions vidéo à l'administrateur du réseau, qui se chargeait ensuite de la promotion en ligne et de la vente de prestations sexuelles.
À l'issue des investigations préliminaires, les trois personnes arrêtées ont été déférées au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Leurs identités n'ont pas été divulguées pour des raisons procédurales. Elles devront répondre de chefs d'accusation liés à la « cybercriminalité, l'exploitation de contenus pornographiques et à l'incitation à la prostitution ».
Selon « L’Observateur », l'ensemble du trafic était administré par un individu identifié, mais opérant sous pseudonyme et localisé hors du pays, ce qui a considérablement complexifié les investigations initiales.
Par ailleurs, l'exploitation technique des supports numériques saisis par les enquêteurs a révélé l'ampleur du réseau. Au total, ce sont « 2 148 vidéos et images à caractère pornographique » qui ont été découvertes et analysées. Ces contenus, produits de manière volontaire selon les premières déclarations recueillies, mettaient en scène des personnes clairement identifiables. Leur diffusion, sans leur consentement, constitue une grave violation de leur intégrité.
Les tarifs des prestations étaient élevés, oscillant selon leurs dires entre 20 000 FCFA pour une heure et 100 000 FCFA pour une nuitée. Les transactions financières étaient majoritairement effectuées via des services de paiement mobile, assurant ainsi discrétion et rapidité aux acteurs du réseau.
Autres articles
-
Médias contre Etat : la Cour suprême annule les arrêtés du ministre de la Communication sur la régulation de la presse
-
Coupure de son signal : le tribunal déclare irrecevable la demande de Walfadjri
-
Kolda : un forum régional pour renforcer la protection des personnes âgées
-
Infrastructures : 43 milliards de FCfa mobilisés pour le transport fluvio-maritime en Casamance
-
Lutte contre l’exploitation illicite des ressources naturelles à Kédougou : cinq (05) personnes arrêtées




Infrastructures : 43 milliards de FCfa mobilisés pour le transport fluvio-maritime en Casamance


