Devant un centre du Haut-commissariat des Nations unies à Zarzis, au sud de la Tunisie, une centaine de Soudanais attendent qu’on les appelle par leur numéro et leur nom pour se faire enregistrer auprès de l’organisme. Abdulneijar vient chaque jour depuis qu'il est arrivé de Libye, il y a une semaine. Il a fait un périple de quatre jours de marche dans le désert : « Je me suis fait enregistrer déjà, mais là, j’attends les papiers officiels pour que l’on me donne un rendez-vous. »
Après une heure d’attente, il reçoit un papier avec un rendez-vous pour un entretien prévu en octobre prochain. Il doit attendre deux mois, sans savoir où aller ni avoir de quoi manger. « C’est très dur, honnêtement. Depuis que je suis arrivé, je ne vois pas vraiment d’aide ou de soutien des organisations humanitaires. Heureusement que jusqu’à maintenant, certains habitants me donnent du pain ou de l’eau, mais je ne m’attendais pas à ça », confesse-t-il.
Après une heure d’attente, il reçoit un papier avec un rendez-vous pour un entretien prévu en octobre prochain. Il doit attendre deux mois, sans savoir où aller ni avoir de quoi manger. « C’est très dur, honnêtement. Depuis que je suis arrivé, je ne vois pas vraiment d’aide ou de soutien des organisations humanitaires. Heureusement que jusqu’à maintenant, certains habitants me donnent du pain ou de l’eau, mais je ne m’attendais pas à ça », confesse-t-il.
Autres articles
-
Procès Roger Lumbala: la perpétuité requise pour complicité de crimes contre l’humanité
-
Est de la RDC : les États-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un «embrasement régional»
-
Guerre au Soudan: l'ONU veut organiser des rencontres à Genève avec les belligérants
-
Tanzanie : 2000 personnes tuées lors des récentes violences, selon l'opposition
-
Madagascar: lancement «symbolique» de la concertation nationale, la société civile déçue




Procès Roger Lumbala: la perpétuité requise pour complicité de crimes contre l’humanité


