Il est temps de s’arrêter avant que ça ne vire à un vaudeville. A trop vouloir forcer, on risque de se retrouver dans un cul-de-sac. S’imposer une pause et se parler, pour marcher vers une seule direction qui mène à la paix des braves, devient impératif. A un peu plus de deux mois de la présidentielle, l’urgence serait de faire taire nos divergences pour le meilleur de ce pays que nous aimons tous. Ceux qui le dirigent n’étant pas plus vertueux ni patriotes que ceux qui aspirent à leur succéder.
Ce qui passe impérieusement par une élection libre, transparente et inclusive. Par deux fois des juges ont dit le droit à propos de l’inscription sur les listes électorales du principal opposant au régime en place. Le juge de Dakar a confirmé son collègue de Ziguinchor, la brave procureure de la Cour Suprême, cette autre courageuses magistrate de la même juridiction qui avait refusé de signer l’arrêt cassant la décision de Sabassy Faye et de nombreux praticiens du droit disent tous la même chose en se fondant sur une seule charpente. Celle du droit.
Bien entendu, on peut lire le droit sous le prisme de la politique pour régler des comptes. Le long feuilleton judiciaire visant à écarter le plus célèbre opposant de la prochaine élection présidentielle ne renvoie pas une belle image de notre démocratie. Celle-ci se trouve viciée dès lors que ceux qui sont au pouvoir ne veulent point que leur principal adversaire affronte leur candidat-dauphin-Pm dont il ne ferait qu’une bouchée. Pour ne pas nous égarer, disons qu’il n’y a aucune pertinence pour l’Etat à faire un énième pourvoi en cassation après le verdict rendu hier par le Tgi de Dakar. Ça le grandirait d’appliquer ce verdict et d’ordonner que la DGE — il est permis de rêver ! — donne à Oscar Sierra ses fiches de parrainage.
La participation du leader du Pastef est une exigence populaire. La preuve par cette explosion de joie partout dans le pays à l’énoncé du verdict du juge de Dakar. Et comme l’a si bien dit l’un des avocats de Oscar Sierra, il est temps que l’Etat abdique et ce ne serait ni honte ni désolation, mais grandeur et sagesse. A trop vouloir tirer sur la corde...
KACCOR, Le Témoin
Ce qui passe impérieusement par une élection libre, transparente et inclusive. Par deux fois des juges ont dit le droit à propos de l’inscription sur les listes électorales du principal opposant au régime en place. Le juge de Dakar a confirmé son collègue de Ziguinchor, la brave procureure de la Cour Suprême, cette autre courageuses magistrate de la même juridiction qui avait refusé de signer l’arrêt cassant la décision de Sabassy Faye et de nombreux praticiens du droit disent tous la même chose en se fondant sur une seule charpente. Celle du droit.
Bien entendu, on peut lire le droit sous le prisme de la politique pour régler des comptes. Le long feuilleton judiciaire visant à écarter le plus célèbre opposant de la prochaine élection présidentielle ne renvoie pas une belle image de notre démocratie. Celle-ci se trouve viciée dès lors que ceux qui sont au pouvoir ne veulent point que leur principal adversaire affronte leur candidat-dauphin-Pm dont il ne ferait qu’une bouchée. Pour ne pas nous égarer, disons qu’il n’y a aucune pertinence pour l’Etat à faire un énième pourvoi en cassation après le verdict rendu hier par le Tgi de Dakar. Ça le grandirait d’appliquer ce verdict et d’ordonner que la DGE — il est permis de rêver ! — donne à Oscar Sierra ses fiches de parrainage.
La participation du leader du Pastef est une exigence populaire. La preuve par cette explosion de joie partout dans le pays à l’énoncé du verdict du juge de Dakar. Et comme l’a si bien dit l’un des avocats de Oscar Sierra, il est temps que l’Etat abdique et ce ne serait ni honte ni désolation, mais grandeur et sagesse. A trop vouloir tirer sur la corde...
KACCOR, Le Témoin
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