
L'intersyndicale des travailleurs de l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye, où Astou Sokhna a perdu la vie dans des conditions horribles, réclame la tête de leur ministre tutelle Aboulaye Diouf Sarr. Pour eux : "dans un pays où la justice place tous les citoyens au même niveau, le ministre de la Santé et de l’Action Sociale devait alors être démis de ses fonctions, s’il n’a pas daigné lui-même présenter sa démission. Plus que quiconque, il est responsable de la situation actuelle, qui fait de nos concitoyens, patients comme personnels de santé, des victimes de plusieurs années de manquements."
L'intersyndicale justifie sa demande suite aux sanctions "prématurées entreprises" infligés au personnel de santé en grade ainsi que le directeur de l'hôpital, dans le dossier de Astou Sokhna "alors qu’une enquête suit son cours".
A l'en croire "l'erreur consisterait à ériger les personnels de l’hôpital de Louga en responsables des maux dont nos concitoyens souffrent à longueur de journée dans nos structures sanitaires, partout au Sénégal. Cela serait injuste, malhonnête et contreproductif. La vérité est que nous personnels de santé, sommes les premières victimes des insuffisances de notre système de santé, que nous dénonçons avec ardeur depuis des années ", somme l'intersyndicale des travailleurs de la Santé de Louga.
L'intersyndicale justifie sa demande suite aux sanctions "prématurées entreprises" infligés au personnel de santé en grade ainsi que le directeur de l'hôpital, dans le dossier de Astou Sokhna "alors qu’une enquête suit son cours".
A l'en croire "l'erreur consisterait à ériger les personnels de l’hôpital de Louga en responsables des maux dont nos concitoyens souffrent à longueur de journée dans nos structures sanitaires, partout au Sénégal. Cela serait injuste, malhonnête et contreproductif. La vérité est que nous personnels de santé, sommes les premières victimes des insuffisances de notre système de santé, que nous dénonçons avec ardeur depuis des années ", somme l'intersyndicale des travailleurs de la Santé de Louga.
Toutefois, l'intersyndicale refuse d'être l'agneau de sacrifie dans cette affaire. Elle avance que tous les maux dont souffrent l'hôpital ne sont pas méconnus du ministre de la Santé et de l'Action sociale. "Il est commode de nous désigner comme boucs-émissaires au niveau local, pour des manquements endémiques qui engagent l’Etat et dont nous savions tous qu’ils produiraient immanquablement des tragédies de ce genre. Aussi, dénonçons-nous les mesures prises par le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Comme tout justiciable de ce pays, nos sage-femmes et gynécologues doivent bénéficier d’une présomption d’innocence que leur garantit la loi, jusqu’à ce que l’enquête prouve leur culpabilité ou leur innocence. Cette mesure est d’autant plus aberrante, que malgré cet événement tragique, l’hôpital continue de fonctionner et nous continuons de délivrer nos soins à des milliers de nos concitoyens. Or, cette sanction précipitée handicape lourdement le fonctionnent déjà précaire de la maternité qui ne compte actuellement que 2 gynécologues contractuels et 15 sage-femmes réparties en 5 équipes, qui se relaient aux gardes et astreintes de la salle d’accouchement", fustige l'intersyndicale.
Avant de poursuivre: "Il apparait clairement que dans cette atmosphère émotionnelle propice aux surenchères et à la manipulation, il existe une volonté manifeste de nous jeter en pâture. Toutefois, ce qui nous maintient forts dans la ferme conviction que c’est avec foi, honnêteté détermination et abnégation que nous continuerons à remplir notre sacerdoce, ce sont les centaines de témoignages de femmes et d’hommes qui ont été traités avec humanité et professionnalisme ici à l’hôpital de Louga, par les mêmes personnels dont on essaie aujourd’hui de souiller l’honneur.
Avant de poursuivre: "Il apparait clairement que dans cette atmosphère émotionnelle propice aux surenchères et à la manipulation, il existe une volonté manifeste de nous jeter en pâture. Toutefois, ce qui nous maintient forts dans la ferme conviction que c’est avec foi, honnêteté détermination et abnégation que nous continuerons à remplir notre sacerdoce, ce sont les centaines de témoignages de femmes et d’hommes qui ont été traités avec humanité et professionnalisme ici à l’hôpital de Louga, par les mêmes personnels dont on essaie aujourd’hui de souiller l’honneur.
Il suffit d’être venu une seule fois dans notre structure, pour voir à quel point elle est négligée depuis plusieurs années. En effet, le projet de réhabilitation du pole « mère–enfant » piloté par le Programme d’Amélioration de la Santé de la Mère et de l’Enfant (PASME), entrepris depuis Janvier 2019 et qui devait être livré en Décembre 2019 est à l’arrêt depuis Mars 2020, à cause d’un litige que l’Etat est incapable de résoudre jusqu’à ce jour."
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