
Ce qu’il y a d’intéressant, c’est que dans ce bureau exécutif, le secrétaire de la commission politique s’appelait Gamal Moubarak, le fils du président Moubarak, le fils cadet, celui que l’on disait être le présidentiable, le dauphin. Donc à partir de maintenant il est totalement en dehors de la vie politique. C’était une des revendications des manifestants qui soupçonnaient le président Moubarak de s’écarter du pouvoir et de préparer son fils à lui succéder.
Il y a aussi Safwat al-Chérif qui est une sorte d’éternel secrétaire général du parti et qui a toujours été l’homme à tout faire du président Moubarak, qui lui aussi est écarté. Ils sont remplacés tous les deux (al-Chérif et Gamal Moubarak) par Hossam Badraoui qui est un réformiste. Un réformiste qui a commencé à déplaire au parti même et qui l'a un peu mis de côté.
Hossam Badraoui était candidat aux législatives de 2005 et il est un des rares du Parti national démocrate à avoir perdu contre un indépendant qui n’était même pas Frère musulman – les Frères musulmans, à l’époque, étaient très forts dans les élections – mais contre un autre indépendant.
Donc Hossam Badraoui est considéré par beaucoup comme étant un homme intègre et un homme de dialogue et d’ouverture avec l’opposition. Cette ouverture avec l’opposition commence d’ailleurs à progresser puisque le général Omar Souleimane, le vice-président, a reçu des représentants du parti Wafd, qui est un parti libéral d’opposition et du parti Tagammou, qui est un parti de gauche.
Souleimane a aussi reçu un conseil des sages qui avait été créé avec des intellectuels et des hommes d’affaires pour essayer de trouver une porte de sortie. Ce conseil préconise notamment une sorte de présidence honorifique pour le président Moubarak jusqu’à la fin de son mandat.
Il y a aussi Safwat al-Chérif qui est une sorte d’éternel secrétaire général du parti et qui a toujours été l’homme à tout faire du président Moubarak, qui lui aussi est écarté. Ils sont remplacés tous les deux (al-Chérif et Gamal Moubarak) par Hossam Badraoui qui est un réformiste. Un réformiste qui a commencé à déplaire au parti même et qui l'a un peu mis de côté.
Hossam Badraoui était candidat aux législatives de 2005 et il est un des rares du Parti national démocrate à avoir perdu contre un indépendant qui n’était même pas Frère musulman – les Frères musulmans, à l’époque, étaient très forts dans les élections – mais contre un autre indépendant.
Donc Hossam Badraoui est considéré par beaucoup comme étant un homme intègre et un homme de dialogue et d’ouverture avec l’opposition. Cette ouverture avec l’opposition commence d’ailleurs à progresser puisque le général Omar Souleimane, le vice-président, a reçu des représentants du parti Wafd, qui est un parti libéral d’opposition et du parti Tagammou, qui est un parti de gauche.
Souleimane a aussi reçu un conseil des sages qui avait été créé avec des intellectuels et des hommes d’affaires pour essayer de trouver une porte de sortie. Ce conseil préconise notamment une sorte de présidence honorifique pour le président Moubarak jusqu’à la fin de son mandat.
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