Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Formation préalable et hiérarchie A2 : le point de blocage entre greffiers et gouvernement



Formation préalable et hiérarchie A2 : le point de blocage entre greffiers et gouvernement
En grève depuis plusieurs semaines, l'entente SYTJUST–UNTJ se montre relativement optimiste après sa rencontre, hier, lundi, avec le ministère de la Fonction publique. Toutefois, le gouvernement campe sur sa position : il exige toujours que les greffiers suivent une formation préalable avant d’être intégrés dans la hiérarchie A2. Les syndicalistes, eux, attendent des engagements concrets pour envisager une levée de leur mot d’ordre.
 
« Les lignes ont quelque peu bougé, mais nous ne nous sommes pas parvenus à un accord parce que nous considérons qu'en négociation, il faut faire des concessions. Nous avons fait preuve de notre disponibilité à dialoguer parce que c'est de cela qu'il s'agit et nous espérons que si on poursuit les négociations sur ce tempo-là, nous arrivons bientôt à un accord qui permettrait à la décrispation et que les travailleurs puissent retourner à leur poste », a déclaré Me Ahmed Touré, membre de l’entente SYTJUST–UNTJ, sur les ondes de la RFM.
 
Selon lui, le ministère de la Fonction publique est resté droit dans ses bottes. « Il nous a indiqué que sur la formation, il fallait obligatoirement respecter ce qu’eux considèrent comme étant une conséquence des dispositions du droit de la Fonction publique », a-t-il expliqué.
 
« Nous légalement, nous leur avons dit que nous n'avons pas la même lecture des dispositions de la loi 61-33 (relative au statut général des fonctionnaires au Sénégal) mais quoi qu'il en soit on est en négociation et forcément, il faudrait que chaque partie accepte de lâcher un peu pour qu'on puisse maintenir les équilibres et arriver à un accord », a-t-il ajouté.
 
Me Touré rappelle que la plateforme revendicative ne se limite pas à la seule question statutaire, même si elle reste prioritaire.
 
« Il y a d'autres points soulevés par les syndicats, que nous avons également abordés. Pour que nous puissions arriver à un accord, il faudrait que le gouvernement accepte de prendre des engagements clairs et précis et que tout cela soit consigné dans un accord et qu'on est un échéancier d'exécution très rapidement. Je pense qu’en ce moment les conditions seront réunies pour mettre un terme à cette grève », a conclu le syndicaliste.  

Moussa Ndongo

Mardi 15 Juillet 2025 - 18:26


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter