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Dénigrement des chefs religieux : Borom Darou défend ses pairs et défie les calomniateurs



Dénigrement des chefs religieux : Borom Darou défend ses pairs et défie les calomniateurs
Mame Thierno Birahim Mbacké ne digère plus qu’on traite les marabouts et chefs religieux, de «vendus», ou «corrompus». Il l’a fait savoir ce Dimanche, au cours d’une rencontre avec la presse au siège de la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (RADDHO). En ces temps où les relations entre politiques et religieux ne cessent de faire jaser, le jeune frère de Kara, très en colère contre les détractions, décide d’interpeller l’Etat, la justice ainsi que les médias, pour lutter farouchement contre les cancans à l’encontre des religieux. Le jeune marabout juge ces attaques incompatibles avec notre tradition et nos religions, en altérant «ce qui nous est plus cher au monde». La réception au palais par le président de la République, des imams et chefs religieux, la ruée des hommes politiques vers Touba et autres sites religieux, les déclarations politiques de certains responsables de confréries…sont pour une large page, l’origine des jugements «malsains» proférés à l’encontre de ces derniers. Une situation qui a fait sortir Mame Thierno de sa réserve, pour rappeler les sénégalais à l’ordre et les conscientiser sur les dangers que risque de concourir le pays dans cette dynamique. Pour lui, les reproches faits aux marabouts sont injustes et relèvent d’une indiscipline notoire. Il faut selon le marabout, éradiquer ce nouveau phénomène qui consiste à insulter à tort et à travers les religieux sur les plateaux de télévision et autre place. «Des gens qui ne connaissent rien des marabouts n’ont pas le droit de les insulter», a-t-il déploré. Mame Thierno, en défenseur des marabouts, même s’il reconnait que les rapports entre Etat et religieux sont basés sur des intérêts, certifie en revanche que ces intérêts visent en premier les talibés. Toutefois, il renseigne que le marabout n’a pas à rendre publique ce qu’il fait pour ses disciples. Il n’a pas aussi manqué de déplorer la manière de faire la politique au Sénégal. S’agissant des marabouts qui se mêlent de la politique et dont beaucoup indexent comme principale source de ce problème, le petit fils de Serigne Touba rejette ces accusations et soutient que les marabouts sont des citoyens comme tout sénégalais, car «il n’y a aucune institution qui cadre spécifiquement les chefs religieux», renseigne-t-il. Borom Darou a ainsi fait part de ses arrestations par la police et la Division des Investigations Criminelles (DIC), même si elles relevaient d’une incompréhension, pour illustrer que les marabouts sont au même pied que n’importe quel citoyen. Concernant la thèse soutenant que le «ndigel» est révolu, «le ndigel existe toujours, et le jour où il se passera quelque chose qui nécessite d’en donner, les gens verrons qu’il est bel et bien là», tonne-t-il. Il a également précisé que les déclarations politiques de certains responsables confrériques concernent uniquement leurs talibés, et cela ne doit en aucune manière inciter aux gens à recourir à des insultes. Mame Thierno Birahim Mbacké s’est aussi prononcé sur les dérives entre le M23 et la CAP 21, suite aux visites effectuées à Touba. Pour lui, ces derniers doivent s’éduquer pour avoir ce qu’ils cherchent et non s’adonner à des paroles obscènes qui les déshonorent. Le jeune marabout promet dans sa lutte, d’interpeller l’Etat, la justice et les médias pour sensibiliser les pertes de valeurs que pourraient engendrer les attaques contre les religieux. «C’est une plaie qui doit être soignée avant de s’empirer. Si on va jusqu’à ce que des gens s’attaquent à ce qu’il y a de plus important pour nous, il faut qu’on réagisse», a alerté le marabout mouride, qui envisage de mener un combat sans merci contre les allégations. Toutefois il rassure que sa détermination dans son combat ne compte pour rien recourir à la violence.


Lundi 22 Août 2011 - 06:01


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1.Posté par citoyen le 22/08/2011 08:46
Ni KARA ni toi n'es marabout Celui qui descend dans l'arêne deveient un simple citoyen. Casse toi pauvre con et Basta

2.Posté par N'importe quoi le 22/08/2011 13:22
Pour qui se prend t-il pour se permettre de menacer les gens???

3.Posté par Ibou Sarr le 22/08/2011 13:30
Ce gars se prend peut être pour dieu le père. Il nous fatigue, il n'a qu'à la fermer sinon on lui casse la gueule lui son armée. Ce pays là est truffé de faiseur de malin comme Kara et son frère d'imbécile.

4.Posté par Dioufa68 le 22/08/2011 16:46
A lire!

La mendicité de certains guides religieux au palais est honteuse
C’est une honte… il n’existe pas d’autres mots pour qualifier ce qui se passe devant nos yeux ; des guides religieux qui prennent part, toute honte bue, aux banquets des corrupteurs. Des errements de ces religieux naissent une catastrophe : la perte de repères. Ils n’ont plus de repères. Et, sans repères, on se perd. La foi d’une certaine frange de notre jeunesse risque d’être affectée par le dégoût que leur inspire la pratique antireligieuse de ces guides corrompus qui appellent à la poursuite de la conduite de nos affaires publiques par le système en place. Ils prédisent la victoire de leur bienfaiteur en lui donnant rendez-vous au palais dans un an pour rompre, de nouveau, le jeun en sa compagnie tout en sachant que la Constitution lui interdit d’être candidat, cela s’appelle de l’hypocrisie. Seraient-ils simplement malhonnêtes avec eux-mêmes, vis-à-vis de leur propre foi, et de leur propre conscience ? Dieu est contre les fourbes, les menteurs et les corrompus. Ce n’est pas une maladresse ni de l’inadvertance de leur part ; c’est de l’irresponsabilité caractérisée. Tout ce qui compte pour ces gens, c’est d’être dans les bonnes grâces du locataire du palais. Dieu n’aime pas qu’on mélange le vrai et le faux. Hier ils étaient ainsi avec Diouf. Aujourd’hui, c’est au tour de Wade de les domestiquer comme on fait avec des mange-mils : jeter quelques graines autour du piège à arceaux. Autant le Bagueur aime l’oiseau gourmand, autant le politicien aime le marabout budgétivore, gastronome, et qui ignore que « le gourmand creuse sa tombe avec ses propres dents ».
Au moment où les populations trinquent à cause de la mauvaise gestion de l’Etat par Wade et sa clique, des présumés chefs religieux font la bamboula au palais le temps d’un ndogou présidentiel et, d’après la presse, reçoivent des honoraires conséquents. Ils ferment les yeux sur ce que dit le Coran sur la corruption. Ils se bouchent les oreilles face aux récriminations du Coran sur le bien mal acquis. L’origine douteuse de l’argent reçu ne les ébranle point. Il y a de cela quelques temps, des imams, sous la direction de Moustapha GUEYE, s’étaient rendus au palais pour recevoir du maître des lieux plusieurs millions. Et des déclarations politiques en faveur de ce dernier avaient été dites sur le ton de l’égoïsme car ils savaient pertinemment que la politique menée par Wade est une catastrophe nationale : une électricité calamiteuse, une santé dérisoire, une éducation sur la civière, une capitale transformée en bassin de rétention dès que tombe la première goutte de pluie, une économie en agonie, des valeurs en décrépitude inédite, une déche populaire généralisée comme nous le faisons remarquer depuis quelques années etc. Au lieu de défendre le peuple face à ses difficultés en croissance exponentielle, ces imams se gargarisaient avec les sous offerts par le palais et chantaient les louanges de leurs bienfaiteurs mieux que ne le fassent nos griots traditionnels.
Cette année encore, un collectif de religieux s’est permis de remettre ça au moment où les étudiants, à St Louis, se bagarrent contre les forces de l’ordre pour réclamer leur aide, au moment où la pharmacie d’approvisionnement n’a presque plus de médicaments, au moment où l’électricité est en vacance dans les foyers et services plusieurs heures d’affilées par jour, au moment où les premières pluies exacerbent le malheur des habitants des zones inondées… Le peuple ne peux plus compter sur ces supposés guides religieux pour faire entendre raison à Wade car beaucoup d’entre eux sont pires que des politiciens professionnels sans foi ni loi. Ils ne gèrent que des intérêts crypto personnels sur le dos du peuple.
Le règne de Wade a le mérite de nous révéler beaucoup d’individus qui vivaient derrière le masque de l’imposture. Abdelaziz Benabdellah disait que les véritables perles évoluent dans les profondeurs. Abdelaziz Benabdellah ne parlait pas de ces guides religieux atypiques qui ne s’intéressent qu’aux surfaces et qui surfent en fonction des offrandes du Président du moment.
Maintenant le palais est devenu un véritable marché, un louma ou on achète une marchandise qui se nomme conscience. Un marché où des lutteurs, des patrons de presse, des guides religieux, des troubadours, des baroudeurs etc. y vendent leur conscience, leur dignité pour quelques billets de banque ou quelques faveurs. Toutefois, il faut reconnaître que dans ce louma, le prix d’un champion de lutte vaut mieux que celui de plusieurs dizaines de guides religieux réunis. Là où Balla Gaya II reçoit cinquante millions d’après la presse, nos vaillants imams (plusieurs dizaines) n’ont eu droit qu’à une quarantaine de millions. Wade, compterait-il sur Balla Gaye II beaucoup plus que sur ces supposés guides religieux pour rester au pouvoir? On mélange les torchons et les serviettes jusque dans le domaine de la foi. C’est inadmissible. Cet amalgame est malsain.
Il est temps que ces gens arrêtent leur comédie étalée sous le couvercle de la religion. Nul n’a le droit, en religion, d’user de son influence de guide pour tromper son monde ou aider ceux qui l’exploitent à mieux jouir de son ignorance. Aujourd’hui, une lourde mission est placée entre les mains des éveilleurs de consciences qu’ils soient intellectuels, artistes, chefs religieux, journalistes, enseignants, M23, Y en a marre, opposition, mouvements citoyens etc. celle d’œuvrer pour la consolidation de la responsabilité citoyenne seule gage de l’éthique de responsabilité et des ruptures nécessaires au redressement de notre chère République à genoux.
Tout ce cinéma de mauvais goût entre dans le schéma de Wade visant à faire un forcing en 2012 contre le rejet clair et net de sa candidature par la Constitution. Cependant, que ces imams, lutteurs, souteneurs politiques, troubadours et baroudeurs sachent que cette République appartient aux citoyens sénégalais qui ne laisseront plus personne piétiner, selon ses humeurs et ses privilèges, sa Chartes fondamentale. Notre constitution a déjà tranché ce débat sur la candidature de Wade. Il ne peut pas briguer un troisième mandat. Il l’a dit lui-même. Et il sait qu’il ne sera pas candidat en 2012. Alors que les guignols de divers horizons cessent leurs grimaces insolites. Leurs pièces sordides ne nous font plus rires. Sur l’irrecevabilité de la candidature de Wade en 2012, le M23 doit exercer un contrôle direct sur toutes les démarches cherchant à semer le doute dans les esprits et réagir promptement et de façon systématique pour toujours replacer le débat dans son contexte réel : Touche pas à ma constitution !
Quant aux membres de la mouvance présidentielle qui savent et acceptent que Wade ne peut plus briguer un troisième mandat, nous leur disons que, pour attraper un ballon, le gardien de but doit évaluer sa trajectoire et se mettre sur la bonne position. Lorsque le ballon dévie de sa trajectoire, le gardien de but doit corriger son mouvement conséquemment à sa volonté de l’attraper au bon moment. Autrement, il fait encaisser à son camp un but qui peut lui être fatal à la fin du temps de jeu réglementaire. Khadim N'Diaye, Bouna Coundoul et Pape Latyr Ndiaye en conviendraient avec nous.
Tafsir Ndické DIEYE
Auteur de polars et de poésie dont :
Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (poésie)
Editions Le Manuscrit paris mars 2008
Horreur au palais coédition Nouvelles éditions ivoiriennes/
Centre d’édition et de diffusion africaine Abidjan Novembre 2010
Mail : ndickedieye@yahoo.fr

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