Un manuscrit brûlé à l'institut Ahmed Baba, à Tombouctou le 31 janvier 2013. Reuters / Tessier
Trois caisses métalliques en mauvais état et à l'intérieur des manuscrits, des centaines de pages, anciennes, écrites en arabe, certains documents sont dans des cartables de cuir, fermés par des lanières, d'autres sont classés dans des chemises en cartons, d'autres enfin, placés dans de simples intercalaires de papier. Un trésor. Et pour le MNLA qui a saisi ces précieuses caisses lors d'un accrochage avec des jihadistes fin février, il est fort probable que ces manuscrits appartiennent au centre Ahmed Baba de Tombouctou, occupé durant des mois par les islamistes d'AQMI.
Ambeiry Ag Rissa, est chargé de la culture pour le MNLA à Kidal. Il a récupéré ces documents qui ont pour particularité d'être numérotés. « « On constate, dit-il, que les manuscrit sont rangés dans des chemises cartonnées et dans de simples feuilles de papier. Ils sont numérotés. Des chemises ou des feuilles leur servent de couvertures. Ils sont parfois complets ».
A l'institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba à Tombouctou on se réjouit d'une telle prise. Difficile pourtant de connaitre à distance avec certitude l'origine de ces manuscrits. Abdulaye Cissé travaille au centre Ahmed Baba. Malgré la présence des islamistes, il n'a jamais quitté sa place. Il sait avec exactitude le nombre de documents disparus. « Il y a 4203 manuscrits qui ont disparu du centre, affirme-t-il. Ce qui est sûr c’est qu’ils ont emporté les cerveaux des ordinateurs dans lesquels ont a digitalisé beaucoup de ces manuscrits ».
Le MNLA souhaite remettre ces manuscrits au centre Ahmed Baba mais estime que la sécurité n'est pas réunie pour les ramener immédiatement à Tombouctou. Le MNLA tient ces documents à la disposition de l'Unesco ou d'une institution capable d'assurer leur sécurité.
Source: RFI
Ambeiry Ag Rissa, est chargé de la culture pour le MNLA à Kidal. Il a récupéré ces documents qui ont pour particularité d'être numérotés. « « On constate, dit-il, que les manuscrit sont rangés dans des chemises cartonnées et dans de simples feuilles de papier. Ils sont numérotés. Des chemises ou des feuilles leur servent de couvertures. Ils sont parfois complets ».
A l'institut des hautes études et de recherches islamiques Ahmed Baba à Tombouctou on se réjouit d'une telle prise. Difficile pourtant de connaitre à distance avec certitude l'origine de ces manuscrits. Abdulaye Cissé travaille au centre Ahmed Baba. Malgré la présence des islamistes, il n'a jamais quitté sa place. Il sait avec exactitude le nombre de documents disparus. « Il y a 4203 manuscrits qui ont disparu du centre, affirme-t-il. Ce qui est sûr c’est qu’ils ont emporté les cerveaux des ordinateurs dans lesquels ont a digitalisé beaucoup de ces manuscrits ».
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Source: RFI
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