Les chiffres du paludisme au Sénégal restent préoccupants. En 2024, le pays a enregistré 429 369 cas, dont 10 433 cas graves ayant nécessité une hospitalisation et, malheureusement, 314 décès, selon les révélations du Dr El Hadji Doucouré, chef du bureau communication du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
Dans un entretien avec L'Observateur, le spécialiste en santé publique a, toutefois, souligné les avancées significatives réalisées au cours des deux dernières décennies. "La morbidité proportionnelle liée au paludisme est restée stable autour de 3 % sur les dix dernières années. Cela signifie que sur 100 patients reçus dans les structures sanitaires, seulement 3 souffrent de paludisme", a-t-il expliqué.
Concernant la mortalité, le taux est passé à moins de 2 décès sur 100 toutes causes confondues, témoignant d’une amélioration dans la prise en charge de la maladie.
Le Dr Doucouré a également précisé que les cas de paludisme sont enregistrés de manière hebdomadaire dans le système d’information sanitaire national. "Le nombre de cas varie selon les périodes de l’année et les zones géographiques, mais on observe une nette recrudescence pendant la saison des pluies, en raison des conditions favorables à la prolifération des moustiques vecteurs de la maladie", a-t-il indiqué.
Les régions les plus touchées restent celles du Sud et du Sud-Est, notamment : Kolda, Tambacounda, Kédougou où l’incidence a atteint un taux alarmant de plus de 300 cas pour 1 000 habitants en 2024.
Dans un entretien avec L'Observateur, le spécialiste en santé publique a, toutefois, souligné les avancées significatives réalisées au cours des deux dernières décennies. "La morbidité proportionnelle liée au paludisme est restée stable autour de 3 % sur les dix dernières années. Cela signifie que sur 100 patients reçus dans les structures sanitaires, seulement 3 souffrent de paludisme", a-t-il expliqué.
Concernant la mortalité, le taux est passé à moins de 2 décès sur 100 toutes causes confondues, témoignant d’une amélioration dans la prise en charge de la maladie.
Le Dr Doucouré a également précisé que les cas de paludisme sont enregistrés de manière hebdomadaire dans le système d’information sanitaire national. "Le nombre de cas varie selon les périodes de l’année et les zones géographiques, mais on observe une nette recrudescence pendant la saison des pluies, en raison des conditions favorables à la prolifération des moustiques vecteurs de la maladie", a-t-il indiqué.
Les régions les plus touchées restent celles du Sud et du Sud-Est, notamment : Kolda, Tambacounda, Kédougou où l’incidence a atteint un taux alarmant de plus de 300 cas pour 1 000 habitants en 2024.
Autres articles
-
Thiaroye : deux boulangeries clandestines démantelées, sept (07) ressortissants guinéens arrêtés
-
Mbacké : une femme tente de se trancher la gorge après le refus de son mari de divorcer
-
Menaces contre le Général Moussa Fall et d'autres gradés de la Gendarmerie: un ancien commandant risque 3 ans de prison ferme
-
Alerte coupure d'eau à Dakar et alentours : des travaux électriques prévus samedi 6 décembre 2025
-
Tour international de la Casamance : l’initiateur plaide pour sortir le sud du Sénégal de la zone rouge sur internet




Thiaroye : deux boulangeries clandestines démantelées, sept (07) ressortissants guinéens arrêtés


