Tout est parti de l’évasion la semaine dernière, d’un jeune patient contaminé par Ebola alors qu’il était en quarantaine dans un centre médical du district de Port Loko, une région du nord de la Sierra Leone particulièrement touchée par la propagation du virus au dernier trimestre de 2014.
Le patient a ensuite gagné le bidonville de Maghazin Wharf à Freetown, c’est là qu’il aurait contaminé plusieurs habitants, dont une femme qui a été au contact des 31 personnels de santé lors de son accouchement. C’est tout du moins ce que rapporte Sidi Yaya Tunis, du Centre national de lutte contre Ebola : « Nous avons été en mesure d'identifier tous les personnels soignants qui ont été exposés, ils sont en isolement et en observation, et à ce stade, aucun ne présente des symptômes du virus. »
« Un à deux nouveaux cas par jour »
« Nous enregistrons désormais un à deux nouveaux cas par jour, mais la situation semble sous contrôle, on ne peut pas parler d'épidémie susceptible de semer la panique », conclut ce responsable du Centre national de lutte contre Ebola.
A la suite de ces nouvelles contaminations, une partie du quartier de Maghazine Wharf a néanmoins été placée en quarantaine, de crainte d’une propagation rapide du virus dans cette zone densément peuplée et insalubre de la capitale sierra-léonaise.
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