Il faut que les autorités africaines acceptent de mettre en œuvre les accords signés. C’est le seul moyen de palier à l’échec de l’intégration régionale. C’est la conviction de l’économiste Moubarak Lo, qui participait ce lundi à l’ouverture de la troisième édition des «Entretiens Eurafrique» dont le thème portait cette année sur «L’union régionale, moteur d’une croissance inclusive en Afrique de l’Ouest».
«J’ai travaillé dans l’intégration régionale africaine, mais ce qui manque, c’est la volonté politique des Etats, car pour gagner dans l’intégration régionale, il faut que les Etats acceptent de mettre en œuvre les décisions prises de manière souveraine», a déclaré le conseiller du Premier ministre.
Sur sa lancée, il suggère que : «quand ils rentrent, il faut qu’ils acceptent de ratifier, d’incorporer le droit interne, de le mettre en œuvre à toutes les échelles, car si un produit quitte le Burkina Faso, il doit pouvoir rentrer dans les pays africains sans entrave, ensuite, circuler dans chaque pays et atteindre le consommateur».
Selon lui, l’aspect sécurité constitue un maillon essentiel pour que la croissance puisse profiter aux populations : «Une croissance qui ne profite pas à la population n’est pas une vraie croissance. La réflexion va commencer par la sécurité. Car tant qu’il n’y a pas de sécurité, on ne peut pas parler de développement. En effet, on n’aurait pas la sérénité nécessaire pour élaborer, et mettre en œuvre des projets de développement».
M. Lo, est d’avis qu’«ici, il s’agit de mobiliser des ressources en termes d’idée, car ce qui gouverne le monde, c’est d’abord les idées. Après, vous avez les biens, les services et les capitaux».
«J’ai travaillé dans l’intégration régionale africaine, mais ce qui manque, c’est la volonté politique des Etats, car pour gagner dans l’intégration régionale, il faut que les Etats acceptent de mettre en œuvre les décisions prises de manière souveraine», a déclaré le conseiller du Premier ministre.
Sur sa lancée, il suggère que : «quand ils rentrent, il faut qu’ils acceptent de ratifier, d’incorporer le droit interne, de le mettre en œuvre à toutes les échelles, car si un produit quitte le Burkina Faso, il doit pouvoir rentrer dans les pays africains sans entrave, ensuite, circuler dans chaque pays et atteindre le consommateur».
Selon lui, l’aspect sécurité constitue un maillon essentiel pour que la croissance puisse profiter aux populations : «Une croissance qui ne profite pas à la population n’est pas une vraie croissance. La réflexion va commencer par la sécurité. Car tant qu’il n’y a pas de sécurité, on ne peut pas parler de développement. En effet, on n’aurait pas la sérénité nécessaire pour élaborer, et mettre en œuvre des projets de développement».
M. Lo, est d’avis qu’«ici, il s’agit de mobiliser des ressources en termes d’idée, car ce qui gouverne le monde, c’est d’abord les idées. Après, vous avez les biens, les services et les capitaux».
Autres articles
-
Yango Group publie son tout premier rapport: 4 milliards $ générés par ses partenaires et des investissements
-
Monnaie unique ECO : la Cédéao alerte sur le retard des critères de convergence
-
Sénégal : hausse de 2,9% des prix à la consommation en rythme annuel, en novembre 2025, selon l'Ansd
-
Dette du Sénégal : L’alerte rouge de la Bank of America face au refus d’Ousmane Sonko
-
Crise financière : «La dette cachée est une polémique qui n’a pas sa raison d’être» (Abdourahmane Sarr)




Yango Group publie son tout premier rapport: 4 milliards $ générés par ses partenaires et des investissements


