Dépasser les différences pour ne pas rater le train de l'avenir. Le président Mansour adressé ce message aux partisans de l'ancien président Morsi qui campent toujours sur deux places de la capitale. Il a aussi indiqué que le gouvernement avait tout fait pour éviter la violence mais en vain. Adly Mansour a également précisé que la réponse du gouvernement sera graduelle et calculée mais qu’il fera aussi preuve de fermeté.
Un discours qui renvoie à après la fête du Fitr une éventuelle intervention des forces de l’ordre contre les rassemblements de Rabaa al Adawiya et de l’Université du Caire. Le gouvernement est soumis à la pression de ses propres partisans, de la gauche à la droite en passant par le mouvement Tamarrod qui exigent la dispersion des sit-in des Frères musulmans.
Offre de dialogue du cheikh d'al-Azhar
Les autorités hésitent toutefois à utiliser la manière forte par peur d’accrochages sanglants. La police est convaincue qu’une partie des manifestants Frères musulmans sont armés et qu’un échange de tirs pourrait faire un bilan très lourd. Parallèlement le cheikh d’al-Azhar, la plus haute autorité religieuse d’Egypte a lancé une initiative pour entamer le dialogue entre les pro et anti-Morsi à partir de lundi. La confrérie, qui a rejeté toutes les propositions de dialogue jusqu’à présent, n'a pas encore réagi.
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