Les partisans du président égyptien Mohamed Mursi manifestent sur la place Tahrir, au Caire, le 10 juillet 2012.
L’Egypte est aujourd’hui plus divisée que jamais. D’un côté les partisans du président Mohamed Morsi, et de l’autre, les adversaires de la confrérie des Frères musulmans. Une division islamistes - laïques, semblable à celle qui existait lors du second tour de l'élection présidentielle.
Si le Parlement s'est bien réuni mardi 10 juillet, il a levé sa séance après un quart d'heure, le temps de valider la transmission du jugement de la Haute cour constitutionnelle statuant sa dissolution, à la Cour de cassation pour avis. De son côté, la Haute cour qui avait souligné que ses jugements sont définitifs a suspendu le décret présidentiel rétablissant l'Assemblée.
Une manifestation a salué la décision de la Cour constitutionnelle devant le monument du soldat inconnu, alors qu’une autre manifestation place Tahrir criait sa colère. Pour les laïques de droite ou de gauche, les Frères musulmans veulent tout contrôler, à commencer par la justice et les médias, qui leur échappent encore.
Pour les partisans des Frères musulmans, les laïques veulent empêcher l’exécution de la volonté du peule, par le biais d’une justice et de médias corrompus. Mais le risque est là : la confrontation pourrait passer d'une bataille juridique à une bataille au sens propre, alors que ce mardi, des partisans des Frères musulmans, plus nombreux et mieux organisés, ont agressé plusieurs personnalités laïques devant le Conseil d’Etat.
Source: RFI
Si le Parlement s'est bien réuni mardi 10 juillet, il a levé sa séance après un quart d'heure, le temps de valider la transmission du jugement de la Haute cour constitutionnelle statuant sa dissolution, à la Cour de cassation pour avis. De son côté, la Haute cour qui avait souligné que ses jugements sont définitifs a suspendu le décret présidentiel rétablissant l'Assemblée.
Une manifestation a salué la décision de la Cour constitutionnelle devant le monument du soldat inconnu, alors qu’une autre manifestation place Tahrir criait sa colère. Pour les laïques de droite ou de gauche, les Frères musulmans veulent tout contrôler, à commencer par la justice et les médias, qui leur échappent encore.
Pour les partisans des Frères musulmans, les laïques veulent empêcher l’exécution de la volonté du peule, par le biais d’une justice et de médias corrompus. Mais le risque est là : la confrontation pourrait passer d'une bataille juridique à une bataille au sens propre, alors que ce mardi, des partisans des Frères musulmans, plus nombreux et mieux organisés, ont agressé plusieurs personnalités laïques devant le Conseil d’Etat.
Source: RFI
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