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El Hadji Babacar Dioum alias "Kocc" entendu lundi par le Doyen des juges



El Hadji Babacar Dioum alias "Kocc" entendu lundi par le Doyen des juges
Arrêté le 17 juillet par la Direction spéciale de la cybersécurité (DSC), El Hadji Babacar Dioum, alias Kocc, sera auditionné sur le fond lundi prochain par le juge du premier cabinet d’instruction. L’homme de 38 ans est poursuivi pour une série de délits graves, dont l'association de malfaiteurs, le stockage et la diffusion de données à caractère personnel, la diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, de contenus pédopornographiques, l’atteinte à la vie privée, l’extorsion de fonds, les menaces, le chantage, le blanchiment de capitaux et la falsification de documents administratifs.

Cette audition intervient dans le cadre de la délégation judiciaire adressée à la DSC pour identifier, interpeller et déférer toutes les personnes impliquées dans le vaste réseau de sextorsion surnommé « affaire Kocc»,rapporte L'Observateur. 

Décrit comme le cerveau de cette organisation criminelle, Kocc est accusé d’avoir fait chanter, depuis 2018, des centaines de victimes en les menaçant de diffuser leurs vidéos intimes. Parmi ses cibles figurent des artistes, des hommes politiques, des journalistes, des étudiants et d’autres personnalités publiques. Plus de 5 000 plaintes ont été déposées dans différents commissariats et brigades de gendarmerie à travers le pays.

Dès les premières heures de son arrestation, de nombreuses victimes ont commencé à se manifester. La chanteuse Mbathio Ndiaye figure parmi elles. Dans une interview accordée à L’Observateur, elle confie : « J’ai été contactée par les enquêteurs de la cybersécurité. Je devais rentrer dimanche, mais étant donné l’importance de cette affaire pour moi, je suis revenue immédiatement. »

Elle ajoute que le maître-chanteur lui réclamait de l’argent ou des faveurs sexuelles en échange de la non-diffusion de ses photos intimes. « Je lui ai dit de publier, et il l’a fait. Il diffusait les images sur ses sites », poursuit-elle.

L’enquête suit son cours, mais les éléments déjà réunis laissent entrevoir l’ampleur d’un réseau structuré, qui aurait opéré en toute impunité pendant plusieurs années.


Vendredi 1 Août 2025 - 10:57


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