Serigne Bada Keman, tiktokeur de 41 ans, a finalement comparu devant le tribunal correctionnel de Dakar, après avoir bénéficié d'une liberté provisoire il y a quelques mois. L'audience portait sur les plaintes déposées par la jet-setteuse Racky Aïdara, ainsi que Khadidiatou Kébé et Awa Ba. Les chefs d'accusation retenus contre Badara Sarr sont la « collecte illicite et la diffusion de données à caractère personnel et les injures publiques ».
Si Serigne Bada Keman était présent à la barre, d'autres personnalités citées dans la cause, notamment Adamo Boss de Negri, Yaye Fall et Lalita Sylla, n'ont pas comparu.
À la barre, Serigne Bada Keman a partiellement nié les faits, notamment l'accusation de publication de vidéos intimes. « Si c'était le cas, la cybersécurité allait les trouver dans mon portable au moment des réquisitions », a-t-il argué pour se dédouaner de la diffusion. Il a cependant reconnu les injures, justifiant son comportement par une « dispute de clans » sur internet, où « chaque partie proférait des insanités ».
Interrogé par le juge sur ses liens avec Mame Ndiaye Savon, rapporte « Les Echos », le prévenu a livré des explications complexes. Il a affirmé qu'Ababacar Sadikh Cissé, un proche de Mame Ndiaye, l'avait contacté à propos de vidéos intimes détenues par une jeune femme. Cette dernière l'aurait ensuite appelé, confirmant l'existence des vidéos et l'encourageant à les utiliser pour « jeter Mame Ndiaye Savon en pâture ».
« Quand j'ai parlé à Mame Ndiaye de l'existence de ces vidéos, elle m'a demandé de faire ce live pour les défendre elle et son frère. C'est ainsi que j'ai fait ce live sur TikTok. Mais je n'ai jamais publié la vidéo de Babacar », a précisé le tiktokeur.
Concernant Racky Aïdara, le prévenu a admis lui avoir fait du tort en parlant publiquement de son problème de ménage avec sa co-épouse Clara, allant jusqu'à l'insulter. « Je regrette et je lui demande pardon, » a déclaré Badara Sarr devant le tribunal.
Pressé par le juge sur les raisons de son implication dans ces querelles, Serigne Bada a répondu avec franchise. « Je voulais juste avoir du buzz et des vues. » Une justification qui n'a pas manqué de provoquer une vive réaction du procureur.
L'avocat de la partie civile, Me Alphonse Faye, a réclamé la somme de 5 millions de francs Cfa à titre de dommages et intérêts pour Khadidiatou Kébé.
Le procureur a dans son réquisitoire souligné la mauvaise influence du prévenu sur la jeunesse. « Je ne peux pas croire un homme qui se retrouve à insulter avec des femmes. » Il a requis une peine de six (6) mois de prison ferme assortie d'une amende de 500.000 F Cfa contre Serigne Bada Keman pour l'ensemble des chefs d'accusation.
Le conseil du prévenu, Me Ibrahima Diaw, a plaidé coupable, tout en reprenant la thèse d'une « guerre de clans » sur les réseaux sociaux.
Si Serigne Bada Keman était présent à la barre, d'autres personnalités citées dans la cause, notamment Adamo Boss de Negri, Yaye Fall et Lalita Sylla, n'ont pas comparu.
À la barre, Serigne Bada Keman a partiellement nié les faits, notamment l'accusation de publication de vidéos intimes. « Si c'était le cas, la cybersécurité allait les trouver dans mon portable au moment des réquisitions », a-t-il argué pour se dédouaner de la diffusion. Il a cependant reconnu les injures, justifiant son comportement par une « dispute de clans » sur internet, où « chaque partie proférait des insanités ».
Interrogé par le juge sur ses liens avec Mame Ndiaye Savon, rapporte « Les Echos », le prévenu a livré des explications complexes. Il a affirmé qu'Ababacar Sadikh Cissé, un proche de Mame Ndiaye, l'avait contacté à propos de vidéos intimes détenues par une jeune femme. Cette dernière l'aurait ensuite appelé, confirmant l'existence des vidéos et l'encourageant à les utiliser pour « jeter Mame Ndiaye Savon en pâture ».
« Quand j'ai parlé à Mame Ndiaye de l'existence de ces vidéos, elle m'a demandé de faire ce live pour les défendre elle et son frère. C'est ainsi que j'ai fait ce live sur TikTok. Mais je n'ai jamais publié la vidéo de Babacar », a précisé le tiktokeur.
Concernant Racky Aïdara, le prévenu a admis lui avoir fait du tort en parlant publiquement de son problème de ménage avec sa co-épouse Clara, allant jusqu'à l'insulter. « Je regrette et je lui demande pardon, » a déclaré Badara Sarr devant le tribunal.
Pressé par le juge sur les raisons de son implication dans ces querelles, Serigne Bada a répondu avec franchise. « Je voulais juste avoir du buzz et des vues. » Une justification qui n'a pas manqué de provoquer une vive réaction du procureur.
L'avocat de la partie civile, Me Alphonse Faye, a réclamé la somme de 5 millions de francs Cfa à titre de dommages et intérêts pour Khadidiatou Kébé.
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