
« Le président de la République exhorte les Centrafricains à garder leur calme, et à se préparer pour le vote le 27 décembre. » C’est le SMS que les autorités centrafricaines ont massivement envoyé mercredi 23 décembre à la population. Un message sans ambiguïté, pour rappeler que l’objectif est bien d’aller aux urnes ce dimanche, malgré les attaques de ces derniers jours.
Plus tôt dans la journée, le comité stratégique mis en place par le Premier ministre pour superviser le processus a tenu une réunion d’évaluation. L’hypothèse d’un report, réclamée par plusieurs candidats, n’y a pas été évoquée. Dans le pays, la journée a été plus calme que la veille, mais les groupes armés maintiennent leur pression. Des affrontements ont de nouveau été signalés aux abords de Boali, à une centaine de kilomètres de la capitale Bangui où dans la matinée un vent de psychose s’est emparé de la population. Une rumeur démentie depuis d’une attaque imminente a provoqué des scènes de panique, signe de la nervosité qui règne à l’approche du scrutin.
« Rien n’empêchera ce processus électoral »
Dans ce climat, l’élection du nouveau bureau de l’ANE, l’autorité en charge des élections, a été reportée à ce jeudi 24 décembre. En fin de journée, le ministère de l’Intérieur a décidé de suspendre pour un mois, la circulation des moto-taxi la nuit dans tout le pays entre 20h et 5h du matin.
Le département des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies se dit déterminée à s’assurer que « rien n’empêchera ce processus électoral » qualifié de «crucial» pour la Centrafrique. A Genève, le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies s’alarme lui d’une « escalade de la violence alimentée après des griefs politiques et des discours de haine, qui présente de sérieux risques pour la sécurité des civils et l’exercice du droit de vote » et entraine le déplacement forcé de civils, selon Liz Throssel, porte-parole du Haut-Commissariat.
Plus tôt dans la journée, le comité stratégique mis en place par le Premier ministre pour superviser le processus a tenu une réunion d’évaluation. L’hypothèse d’un report, réclamée par plusieurs candidats, n’y a pas été évoquée. Dans le pays, la journée a été plus calme que la veille, mais les groupes armés maintiennent leur pression. Des affrontements ont de nouveau été signalés aux abords de Boali, à une centaine de kilomètres de la capitale Bangui où dans la matinée un vent de psychose s’est emparé de la population. Une rumeur démentie depuis d’une attaque imminente a provoqué des scènes de panique, signe de la nervosité qui règne à l’approche du scrutin.
« Rien n’empêchera ce processus électoral »
Dans ce climat, l’élection du nouveau bureau de l’ANE, l’autorité en charge des élections, a été reportée à ce jeudi 24 décembre. En fin de journée, le ministère de l’Intérieur a décidé de suspendre pour un mois, la circulation des moto-taxi la nuit dans tout le pays entre 20h et 5h du matin.
Le département des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies se dit déterminée à s’assurer que « rien n’empêchera ce processus électoral » qualifié de «crucial» pour la Centrafrique. A Genève, le Haut-commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies s’alarme lui d’une « escalade de la violence alimentée après des griefs politiques et des discours de haine, qui présente de sérieux risques pour la sécurité des civils et l’exercice du droit de vote » et entraine le déplacement forcé de civils, selon Liz Throssel, porte-parole du Haut-Commissariat.
Autres articles
-
Nigeria: un rapport de l’ONU fait état de 100 «bandits» tués par l’armée dans l’État de Zamfara
-
Centrafrique: un «ouf de soulagement» après la réhabilitation d’une route vitale dans le centre-ouest du pays
-
Est de la RDC: la neutralisation des FDLR toujours en attente presque 50 jours après l’accord de Washington
-
Tchad: quelles suites judiciaires dans l’affaire Succès Masra?
-
Présidentielle au Cameroun: l'archevêque de Douala appelle à une «alternance» pour «sauver» le pays