Plus de la moitié des électeurs moldaves ont voté dimanche 28 septembre pour désigner leurs députés, selon la Commission électorale. Le Parti d'action et de solidarité (PAS), pro-européen, a remporté le scrutin avec plus de 50% des voix. Selon les projections, le PAS pourrait conserver sa majorité absolue au Parlement avec 55 sièges sur 101. Il en détenait 63 dans l'assemblée sortante.
Il devance le Bloc patriotique, prorusse, qui affiche un score de 24,26% et dont l'un des dirigeants, l'ancien président Igor Dodon (2016-2020), a revendiqué la victoire et appelé à une manifestation lundi dans la capitale.
Un peu plus de 52% des électeurs moldaves ont pris part à ce scrutin où ils devaient trancher entre la poursuite du rapprochement avec l'Union européenne ou un retour dans le giron russe. Le PAS a limité plus qu'attendu son recul par rapport aux législatives de 2021, où il avait recueilli 52,8% des voix contre 27,2% pour le Bloc des socialistes et communistes d'Igor Dodon.
« Nous voulons accéder à la famille européenne »
Pas de grande effusion de joie, mais le soulagement au quartier général du PAS. Drapeau de la Moldavie sur les épaules, Radu, un jeune militant, voit dans la victoire du parti au pouvoir l’opportunité pour son pays de continuer sur la voie européenne. « Ensemble, avec notre présidente Maia Sandu, nous voulons accéder à la famille européenne, être membre de l’Union européenne, vivre en paix, en démocratie, en toute liberté et que la Moldavie soit un vrai pays européen », se réjouit-il au micro de notre envoyée spéciale à Chisinau, Murielle Paradon.
Adhérer à l’Union européenne est un rêve pour ces militants. Vassili, retraité, souhaite surtout que cela aide au développement économique de la Moldavie. « Nous attendons du nouveau gouvernement une amélioration du niveau de vie dans la société. Avec nos partenaires et l’Union européenne, nous espérons faire des pas concrets, nous développer progressivement pour l’avenir de nos enfants et nos petits enfants », explique le Moldave. Max, lui, se réjouit que les partis pro-russes n’aient pas remporté ces élections. « La Russie nous fait peur, car elle a attaqué l’Ukraine. Des civils, des enfants, des gens innocents meurent, même pendant nos élections, il y a eu des attaques », s'inquiète-t-il.
La campagne électorale a été marquée par des ingérences russes. Des tentatives d’intimidations ont également eu lieu durant le scrutin, selon la Commission électorale, mais elles n’ont pas entravé les opérations de vote.
Il devance le Bloc patriotique, prorusse, qui affiche un score de 24,26% et dont l'un des dirigeants, l'ancien président Igor Dodon (2016-2020), a revendiqué la victoire et appelé à une manifestation lundi dans la capitale.
Un peu plus de 52% des électeurs moldaves ont pris part à ce scrutin où ils devaient trancher entre la poursuite du rapprochement avec l'Union européenne ou un retour dans le giron russe. Le PAS a limité plus qu'attendu son recul par rapport aux législatives de 2021, où il avait recueilli 52,8% des voix contre 27,2% pour le Bloc des socialistes et communistes d'Igor Dodon.
« Nous voulons accéder à la famille européenne »
Pas de grande effusion de joie, mais le soulagement au quartier général du PAS. Drapeau de la Moldavie sur les épaules, Radu, un jeune militant, voit dans la victoire du parti au pouvoir l’opportunité pour son pays de continuer sur la voie européenne. « Ensemble, avec notre présidente Maia Sandu, nous voulons accéder à la famille européenne, être membre de l’Union européenne, vivre en paix, en démocratie, en toute liberté et que la Moldavie soit un vrai pays européen », se réjouit-il au micro de notre envoyée spéciale à Chisinau, Murielle Paradon.
Adhérer à l’Union européenne est un rêve pour ces militants. Vassili, retraité, souhaite surtout que cela aide au développement économique de la Moldavie. « Nous attendons du nouveau gouvernement une amélioration du niveau de vie dans la société. Avec nos partenaires et l’Union européenne, nous espérons faire des pas concrets, nous développer progressivement pour l’avenir de nos enfants et nos petits enfants », explique le Moldave. Max, lui, se réjouit que les partis pro-russes n’aient pas remporté ces élections. « La Russie nous fait peur, car elle a attaqué l’Ukraine. Des civils, des enfants, des gens innocents meurent, même pendant nos élections, il y a eu des attaques », s'inquiète-t-il.
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