Blessée lors des affrontements survenus ce dimanche à Touba entre forces de l’ordre et commerçants du marché Ocass, Arame Fall est formelle: «Ceux qui soutiennent que l’arme qui m’a atteinte n’était pas portée par un policier ont tout faux».
«J’étais juste assise devant la poissonnerie et quand j’ai aperçu le policier brandir son arme à feu, je me suis vite lever pour me réfugier chez les Dia, juste à côté. C’est à ce moment que j’ai reçu la balle. Je reconnais le policier qui a tiré sur moi mais j’ignore son nom. Je reconnais les policiers qui fréquentent régulièrement le marché, il n’en fait pas partie. Si on m’était devant moi tous les policiers de Touba, je le reconnaitrais. Il était à côté de moi avant les hostilités. Je le voyais aller et venir. Il était en tenue bleue tirant sur le noir et arborait un béret noir», narre-t-elle dans les colonnes de «l’Observateur».
Vendeuse d’huile d’arachide, Arame Fallu a 43 ans. Elle fréquente le marché Ocass depuis plus de dix (10) ans.
Touchée elle aussi lors des échauffourées, Anta Sall, 19 ans, raconte qu’elle «était à l’intérieur de l’atelier de couture où elle travaille et à 14 heures». «Je suis sortie à 14 heures pour sacrifier à la prière. J’ai pris les escaliers pour rejoindre la Mosquée aménagée en haut. J’ai ressenti un coup et une douleur vive à l’avant-bras droit lorsque j’enroulais mon foulard…», dit-elle.
«J’étais juste assise devant la poissonnerie et quand j’ai aperçu le policier brandir son arme à feu, je me suis vite lever pour me réfugier chez les Dia, juste à côté. C’est à ce moment que j’ai reçu la balle. Je reconnais le policier qui a tiré sur moi mais j’ignore son nom. Je reconnais les policiers qui fréquentent régulièrement le marché, il n’en fait pas partie. Si on m’était devant moi tous les policiers de Touba, je le reconnaitrais. Il était à côté de moi avant les hostilités. Je le voyais aller et venir. Il était en tenue bleue tirant sur le noir et arborait un béret noir», narre-t-elle dans les colonnes de «l’Observateur».
Vendeuse d’huile d’arachide, Arame Fallu a 43 ans. Elle fréquente le marché Ocass depuis plus de dix (10) ans.
Touchée elle aussi lors des échauffourées, Anta Sall, 19 ans, raconte qu’elle «était à l’intérieur de l’atelier de couture où elle travaille et à 14 heures». «Je suis sortie à 14 heures pour sacrifier à la prière. J’ai pris les escaliers pour rejoindre la Mosquée aménagée en haut. J’ai ressenti un coup et une douleur vive à l’avant-bras droit lorsque j’enroulais mon foulard…», dit-elle.
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