C’est une nomination en forme de confirmation. Celle de l’emprise totale du clan dos Santos sur l’Angola. L’arrivée du fils du président dans les hautes sphères du pouvoir économique vient en effet parfaire un dispositif déjà très élaboré.
Au centre du système, José Eduardo dos Santos. Président depuis 33 ans, il contrôle l’armée, le parti majoritaire et l’ensemble des institutions étatiques. Centralisant à l’extrême le pouvoir, il est le seul et unique décisionnaire du régime. Autour du chef de famille, gravitent les enfants. Son aînée Isabel a été classée première femme africaine milliardaire par Forbes. Détenant 25 % d’un des deux opérateurs mobile du pays, des participations dans des banques et des sociétés, elle domine le monde des affaires.
Deux autres dos Santos ont investi les domaines médiatique et culturel. L’expansive «Tchizé» dirige la deuxième chaîne de télévision publique et deux revues «people». Quant au jeune José Paulino, «Coreon Du» de son nom de chanteur, il préside avec sa sœur l’une des plus importantes sociétés de production audiovisuelle du pays.
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