Un vaste programme géré par les autorités et appuyé par l'Unicef est engagé pour relancer le système scolaire en RCA. Si les ouvertures de classes, essentiellement en primaire, se font au compte-gouttes, après deux ans sans école, le soulagement est grand. « Il est bon que les élèves retournent à l’école, s’enthousiasme Christine, commerçante du quartier Gobongo et mère de deux enfants. C’est une bonne chose pour nous, ça aide nos enfants pour avancer. L’éducation, l’enfant, c’est la base de la paix. C'est bon pour tout le monde, c’est très, très bon. »
Christine n'en dira pas plus, sa nièce Flora lui chipe son téléphone. À 10 ans, cette jeune fille sait déjà ce qu'elle veut : « Je suis contente d’aller à l’école, parce que c’est mon avenir. Je veux apprendre des conjugaisons, des langages, des mathématiques, beaucoup de choses. Nous ne voulons pas la guerre. La paix, c’est le vivre bien. Je vous passe mon papa... »
Des écoles pour 600 000 enfants
Le père de famille, Anicet, est fonctionnaire. « C’est grâce à l’école que j’ai appris à parler le français et que, pour le moment, je cause avec vous en français. L’école est une très bonne chose. [Que] les parents décident de lâcher les enfants très tôt sur le chemin de l’école c’est déjà un signe positif, pour la cohésion sociale, pour la paix. »
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