« L’avenir paraît incertain pour nos finances et l’économie nationale », c’est en ces termes sombres que le ministre du Budget s’est adressé à ses collaborateurs mardi 3 mai, après son voyage à Washington. Un déplacement difficile pour Hervé Ndoba, car selon lui il ne faut pas attendre de décaissement prochain du FMI et de la Banque mondiale. « Ils n'ont point inscrit cet engagement dans leur agenda. » En effet, les deux institutions veulent d’abord des assurances que leur argent ne serve pas à financer le groupe paramilitaire russe Wagner, proche de Moscou et désormais présent sur le territoire centrafricain.
Un nouveau coup dur pour le pays alors qu’en juin 2021 déjà, la France avait coupé son aide budgétaire, accusant Bangui d’être complice d’une campagne anti-française téléguidée par les Russes. Mais la série ne s’est pas arrêtée là. Le 22 avril dernier, le Cameroun a, lui, suspendu l’exportation de certains produits de base à cause de pénuries sur son marché national. Or, la Centrafrique est le pays qui importe le plus de produits camerounais. Si on ajoute à cela une forte inflation, on comprend la vision pessimiste du ministre du Budget.
Hervé Ndoba estime que « la situation de la trésorerie de l’État est très préoccupante ». Il a donc annoncé des coupes de 40 à 60% dans le budget de certains ministères. Selon lui, l’État n’est plus en mesure d’exécuter le budget initial de manière intégrale. Budget estimé à 455 millions euros, dont plus de la moitié provient de l’aide extérieure. Le ministre a ainsi demandé à ses collaborateurs d’augmenter les recettes de l’État. Seul moyen, selon lui, de financer les politiques publiques.
Un nouveau coup dur pour le pays alors qu’en juin 2021 déjà, la France avait coupé son aide budgétaire, accusant Bangui d’être complice d’une campagne anti-française téléguidée par les Russes. Mais la série ne s’est pas arrêtée là. Le 22 avril dernier, le Cameroun a, lui, suspendu l’exportation de certains produits de base à cause de pénuries sur son marché national. Or, la Centrafrique est le pays qui importe le plus de produits camerounais. Si on ajoute à cela une forte inflation, on comprend la vision pessimiste du ministre du Budget.
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