Au premier tour, 700 000 électeurs avaient voté avec un récépissé et non avec une carte, ce qui avait entrainé des problèmes et des contestations. La Céni (Commission électorale nationale indépendante) a donc décidé d’imprimer pour eux, non pas des cartes biométriques comprenant les empreintes digitales, mais des cartes alphanumériques, beaucoup plus simples à éditer. Mais beaucoup d’électeurs n’ont pas reçu leur carte alphanumérique et ne pourront pas voter.
Ce sera le cas de cet électeur du quartier Gbessia-cité 2 : « Dans ma famille, nous sommes quinze personnes. Parmi les quinze, seule ma femme a reçu une carte biométrique, tous les autres n’ont eu qu’un récépissé. On a voté avec ça au premier tour. Pour le deuxième tour, on devait avoir la carte alphanumérique mais rien n’est venu. Donc il n’y a que ma femme qui pourra voter dans la famille ».
Pour les chefs de quartier c’est un vrai cauchemar car les électeurs les soupçonnent de retenir les cartes. « On a des problèmes. Beaucoup de problèmes. Chaque matin, nous sommes envahis. Nous, les autorités locales, on a peur parce que les gens ne peuvent pas comprendre et ils peuvent tomber sur nous ».
La Céni, quand à elle, estime que le problème ne concerne que 70 000 électeurs. « Il y a eu, c’est vrai, des fichiers rejetés pour mauvaise lecture des CD. Explique Loucény Camara vice-président de la Commission. Des CD qui ont été perdus par les opérateurs au départ. Nous avons organisé une deuxième phase de l’enrôlement. Nous présentons nos excuses à ceux qui n’ont pas eu le temps de le faire et qui n’auront pas l’occasion de faire valoir leur droit de voter cette fois-ci ».
Au total, 4 142 000 guinéens votent ce dimanche.
Ce sera le cas de cet électeur du quartier Gbessia-cité 2 : « Dans ma famille, nous sommes quinze personnes. Parmi les quinze, seule ma femme a reçu une carte biométrique, tous les autres n’ont eu qu’un récépissé. On a voté avec ça au premier tour. Pour le deuxième tour, on devait avoir la carte alphanumérique mais rien n’est venu. Donc il n’y a que ma femme qui pourra voter dans la famille ».
Pour les chefs de quartier c’est un vrai cauchemar car les électeurs les soupçonnent de retenir les cartes. « On a des problèmes. Beaucoup de problèmes. Chaque matin, nous sommes envahis. Nous, les autorités locales, on a peur parce que les gens ne peuvent pas comprendre et ils peuvent tomber sur nous ».
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