Enseignantes tchadiennes à N'Djamena. Pour le Premier ministre, les «revendications sont légitimes mais l’Etat n’a pas les moyens».
La semaine a commencé comme les autres. Dans les hôpitaux, c'est le service minimum. On arrive à se faire soigner si l'on sait être patient. Dans les autres services de l’administration comme la Fonction publique, les Affaires étrangères ou encore la Justice, beaucoup de fonctionnaires se présentent pour éviter d’être pointés grévistes. Mais en réalité, ils ne travaillent pas.
Jeudi 16 août, le Premier ministre Emmanuel Nadingar a rencontré les responsables de l’Union des syndicats du Tchad (UST), pour essayer de les persuader de suspendre la grève. « Vos revendications sont légitimes mais seulement l’Etat n’a pas les moyens de les satisfaire tout de suite », leur a-t-il expliqué. En gros, rien de nouveau...
Côté syndicats, on envisage de rendre plus visibles les actions, en demandant au secteur privé de faire une grève au nom de la solidarité des travailleurs. C'est ce qu'explique François Djondang, secrétaire général de l'UST : « L’assemblée a appelé les camarades du secteur privé à un élan de solidarité syndicale, pour qu'avec leur action, le mouvement que nous avons entamé il y a cinq semaines soit beaucoup plus ressenti et puisse amener le gouvernement à revoir sa position figée. »
Les concertations sont en cours entre syndicats du public et du privé pour déterminer la date de cette grève de solidarité qui sera fixée au cours de l’assemblée générale des travailleurs le samedi 25 août.
Source: RFI
Jeudi 16 août, le Premier ministre Emmanuel Nadingar a rencontré les responsables de l’Union des syndicats du Tchad (UST), pour essayer de les persuader de suspendre la grève. « Vos revendications sont légitimes mais seulement l’Etat n’a pas les moyens de les satisfaire tout de suite », leur a-t-il expliqué. En gros, rien de nouveau...
Côté syndicats, on envisage de rendre plus visibles les actions, en demandant au secteur privé de faire une grève au nom de la solidarité des travailleurs. C'est ce qu'explique François Djondang, secrétaire général de l'UST : « L’assemblée a appelé les camarades du secteur privé à un élan de solidarité syndicale, pour qu'avec leur action, le mouvement que nous avons entamé il y a cinq semaines soit beaucoup plus ressenti et puisse amener le gouvernement à revoir sa position figée. »
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