Le triangle d'El-Fashaga est un territoire agricole très fertile, arrosé par une abondante saison des pluies, enserré entre le désert soudanais et les collines arides de l'Éthiopie. On y cultive sur 260 km2 du sésame, du sorgho, du tef. Mais Éthiopiens et Soudanais s'y battent aussi depuis longtemps, à coups de mortiers, de raids commandos et d'assauts d'infanterie.
Côté soudanais, on se prévaut de l'accord frontalier signé en 1902 entre l'empereur éthiopien Menelik II et le colon britannique qui a attribué ce territoire au Soudan. Côté éthiopien, les forces de l'État voisin de l'Amhara - police régionale et milice paysanne - affirment y assurer la sécurité des agriculteurs qui cultivent cette zone, qui s’y sont installés après le retrait de l’armée soudanaise de la région en 1995.
Ces derniers temps, la question du triangle d'El-Fashaga est redevenu un enjeu politique dans les deux pays. Au Soudan, alors même que des milliers de manifestants exigeaient le retour des civils au pouvoir cette semaine, la télévision publique soudanaise affichait, au nom de l'union sacrée, le hastag « Nous sommes tous les forces armées » en rendant compte des opérations militaires.
Le gouvernement éthiopien, de son côté, ne lâche rien, refusant de se couper des élites
Côté soudanais, on se prévaut de l'accord frontalier signé en 1902 entre l'empereur éthiopien Menelik II et le colon britannique qui a attribué ce territoire au Soudan. Côté éthiopien, les forces de l'État voisin de l'Amhara - police régionale et milice paysanne - affirment y assurer la sécurité des agriculteurs qui cultivent cette zone, qui s’y sont installés après le retrait de l’armée soudanaise de la région en 1995.
Ces derniers temps, la question du triangle d'El-Fashaga est redevenu un enjeu politique dans les deux pays. Au Soudan, alors même que des milliers de manifestants exigeaient le retour des civils au pouvoir cette semaine, la télévision publique soudanaise affichait, au nom de l'union sacrée, le hastag « Nous sommes tous les forces armées » en rendant compte des opérations militaires.
Le gouvernement éthiopien, de son côté, ne lâche rien, refusant de se couper des élites
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