Des affrontements ont notamment éclaté à environ 70 km au nord-ouest de Goma, dans la province du Nord-Kivu, entre des combattants d'un groupe armé local allié de l'armée congolaise, et les rebelles du M23, soutenu par le Rwanda.
Les États-Unis avaient annoncé l'acceptation de cette « trêve humanitaire » de part et d’autre pour soulager les populations. Et selon Zakaria Tarpouga, directeur pays de l'ONG DanChurchAid, les besoins sont très importants. « Les premières évaluations ont ressorti des besoins en sécurité alimentaire, donc la nourriture, des besoins également en eau, hygiène et assainissement, des besoins en abri, mais également de l'assistance en protection. Il y a aussi la question des violences basées sur le genre parce que du fait des mouvements de population, il y a des personnes qui sont victimes de violences sexuelles et il faut vraiment leur apporter assistance. »
La trêve est utile aux ONG aussi pouvoir arriver sur zone et acheminer le matériel, ajoute Zakaria Tarpouga. Pour les populations, cela permet « de pouvoir y gagner la localité d'origine si elles le souhaitent. Il y a besoin d'une trêve à vie pour la paix et la sécurité. Il y a besoin que les combats s'arrêtent. »
Marco Doneda, chef de mission adjoint pour Médecins sans frontières (MSF) dans l'est de la RDC n'est pas surpris de son côté par la rupture de la trêve. « Nous ne nous sommes pas faits beaucoup d'illusions sur l'efficacité de la trêve, même si la situation n'est pas la même partout. Nous avons des équipes qui sont en train de travailler au nord de Kanyabayonga. La situation est calme, les gens qui avaient fui sont apparemment en train de rentrer dans leur zone. »
À l'inverse, d'autres zones sont affectés par des combats qui empêchent l'ONG MSF d'aller sur place. « Dans la zone de Mweso, on attend que les combats soient terminés pour descendre. Et clairement, maintenant, le but de notre visite sera différent, car nous allons devoir chercher à amener les médicaments pour les urgences et pour tous les blessés qu'il y aura, parce qu'il y a eu des combats vraiment lourds dans la zone. Malheureusement, ces combats sont faits dans des villages où il y a des populations civiles. »
Les États-Unis avaient annoncé l'acceptation de cette « trêve humanitaire » de part et d’autre pour soulager les populations. Et selon Zakaria Tarpouga, directeur pays de l'ONG DanChurchAid, les besoins sont très importants. « Les premières évaluations ont ressorti des besoins en sécurité alimentaire, donc la nourriture, des besoins également en eau, hygiène et assainissement, des besoins en abri, mais également de l'assistance en protection. Il y a aussi la question des violences basées sur le genre parce que du fait des mouvements de population, il y a des personnes qui sont victimes de violences sexuelles et il faut vraiment leur apporter assistance. »
La trêve est utile aux ONG aussi pouvoir arriver sur zone et acheminer le matériel, ajoute Zakaria Tarpouga. Pour les populations, cela permet « de pouvoir y gagner la localité d'origine si elles le souhaitent. Il y a besoin d'une trêve à vie pour la paix et la sécurité. Il y a besoin que les combats s'arrêtent. »
Marco Doneda, chef de mission adjoint pour Médecins sans frontières (MSF) dans l'est de la RDC n'est pas surpris de son côté par la rupture de la trêve. « Nous ne nous sommes pas faits beaucoup d'illusions sur l'efficacité de la trêve, même si la situation n'est pas la même partout. Nous avons des équipes qui sont en train de travailler au nord de Kanyabayonga. La situation est calme, les gens qui avaient fui sont apparemment en train de rentrer dans leur zone. »
À l'inverse, d'autres zones sont affectés par des combats qui empêchent l'ONG MSF d'aller sur place. « Dans la zone de Mweso, on attend que les combats soient terminés pour descendre. Et clairement, maintenant, le but de notre visite sera différent, car nous allons devoir chercher à amener les médicaments pour les urgences et pour tous les blessés qu'il y aura, parce qu'il y a eu des combats vraiment lourds dans la zone. Malheureusement, ces combats sont faits dans des villages où il y a des populations civiles. »
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