Les tensions restent vives dans la cité d’Uvira, au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Ce lundi 8 septembre au matin, une nouvelle manifestation a éclaté, réclamant le départ d’un haut gradé de l’armée congolaise. Elle aurait fait plusieurs blessés parmi les manifestants.
La manifestation, lancée vers 8 heures, a été organisée par les wazalendo – ces milices alliées à l’armée congolaise dans sa lutte contre le groupe rebelle AFC/M23 – auquel se sont associés certains membres de la société civile.
Plusieurs centaines de personnes se sont dirigées vers la mairie d’Uvira, où les organisateurs ont lu leurs revendications devant le maire et le commandant militaire du secteur. Leur principale exigence : le départ du général Olivier Gasita, nommé commandant adjoint de la 33e région militaire le 1ᵉʳ septembre.
Les manifestants accusent le général Gasita – un officier munyamulenge, c’est-à-dire un Tutsi congolais – de proximité avec l’AFC/M23. Sur des banderoles, on pouvait lire : « Gasita rentre chez toi, Uvira ne veut pas de toi ».
Des heurts violents
Selon un acteur de la société civile, des jets de pierre auraient éclaté et les Forces armées de la RDC (FARDC) ont répliqué en ouvrant le feu. La panique s’est installée et la foule s’est dispersée. Le bilan est d’au moins trois morts, dont deux femmes et un enfant, selon la société civile. Le bilan qui n’a pas été confirmé par les autorités.
La manifestation, lancée vers 8 heures, a été organisée par les wazalendo – ces milices alliées à l’armée congolaise dans sa lutte contre le groupe rebelle AFC/M23 – auquel se sont associés certains membres de la société civile.
Plusieurs centaines de personnes se sont dirigées vers la mairie d’Uvira, où les organisateurs ont lu leurs revendications devant le maire et le commandant militaire du secteur. Leur principale exigence : le départ du général Olivier Gasita, nommé commandant adjoint de la 33e région militaire le 1ᵉʳ septembre.
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