Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Etats-Unis: Trump en visite dans une Californie ravagée par le «Camp Fire»

Avec plus d'un millier de disparus, 1011 précisément, et 71 morts, le bilan de l'incendie « Camp Fire » a encore une fois été revu à la hausse ce vendredi 16 novembre. Le nombre de disparus était de 631 la veille. Le feu le plus meurtrier et destructeur de l'histoire de la Californie est désormais à moitié contenu par les pompiers. Donald Trump est attendu sur place ce samedi. Le président américain va se rendre à Paradise, une ville totalement détruite pour constater les dégâts. Le président américain avait déclenché la polémique la semaine dernière en accusant la Californie de mal entretenir ses forêts. Cette Californie, terre de résistance revendiquée à son administration, est l'Etat le plus libéral des Etats-Unis. Mais la zone rurale du nord de la Californie dévastée par les incendies fait exception : elle avait largement voté Trump en 2016.



C'est la seconde visite en Californie de Donald Trump depuis son élection et, paradoxalement, il ne sera pas en terrain ennemi. Car cette Californie frappée par les incendies est celle de l'intérieur et du nord rural et agricole. Celle qui affiche fièrement la bannière étoilée sur le fronton des maisons et les pancartes des candidats républicains dans les jardins.
Alors que le reste de l'Etat côtier vote massivement démocrate ces régions de la Central et de la Northen valley votent largement républicain. Le comté de Butte par exemple, celui de la ville de Paradise totalement détruite par le « Camp Fire » la semaine dernière a voté Trump à 48% en 2016. Celui de Shasta dévasté cet été par le feu de Redding a, lui, voté Trump a plus de 65%.
Au lendemain de la tragédie de Paradise, Donald Trump avait déclenché la polémique en pointant la piètre gestion des forêts par les autorités californiennes. Son farouche détracteur, le gouverneur Jerry Brown, lui avait alors répondu que le réchauffement climatique qu'il s'entête à nier est directement responsable. Pourtant aujourd'hui, ces débats seront derrière eux. Jerry Brown et son successeur Gavin Newsom accompagneront le président américain dans les cendres de Paradise. Devant l'ampleur historique de cette tragédie, « l'heure est au rassemblement pour le peuple de Californie » a déclaré Jerry Brown.

rfi.fr

Samedi 17 Novembre 2018 - 09:32


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter