C’est Donald Trump, le requin des affaires devenu un piranha du populisme, qui va être content ! En effet, quelle meilleure et plus enrichissante réponse l’Amérique pouvait-elle apporter aux propos fielleux de son trublion de la campagne présidentielle, que la plus grande exposition dédiée à l’histoire du Coran jamais organisée de l’autre côté de l’Atlantique ?
Plutôt que de lui faire trop d’honneur en ripostant à ses coups de boutoir outranciers, la direction de la Freer et Sackler Gallery, le célèbre musée de Washington réputé pour ses chefs d’œuvre de l’art asiatique et son statut d’institution phare de la « Smithsonian » qui regroupe les musées nationaux américains, a choisi de rester fidèle à sa vocation première : éclairer, voire éblouir les esprits, quand de vils démagogues s’évertuent à les embrouiller, les obscurcir et au final les embraser.
C’est à la mi-octobre, soit à la veille d’un 8 novembre décisif où les Américains seront appelés aux urnes, que cette exposition conviera les visiteurs à s’émerveiller devant plus d’une cinquantaine de textes sacrés issus du Moyen-Orient, de Perse, de Turquie et d’Afrique du Nord, ainsi que devant de purs joyaux de l’art turc et islamique, provenant des collections incomparables du Musée d’Istanbul, grâce une convention de prêts conclue entre les deux musées. L’une des pièces maîtresses de cette exposition sera sans conteste des fragments d’un parchemin ancien du Coran datant du VIIIème siècle, sur lesquels les sourates sont magnifiées par des calligraphies à l’encre illuminée d’or.
Tandis qu’un expert se réjouit à l’avance de « ce spectacle grandiose et ce festival de couleurs, rehaussés par des motifs ciselés et ornés d’or », le directeur de la Freer et Sackler Gallery se félicite de l’opportunité qui sera offerte au public américain de remonter le temps sur les traces de l’islam, à travers la fabuleuse découverte de trésors insoupçonnés et des artistes qui ont contribué à leur préservation.
De là à penser que cette exposition exceptionnelle à bien des égards pourrait reléguer au rebut les Donald Trump et autres populistes de son espèce, et exercer une saine influence derrière les isoloirs, il n’y a que quelques conjectures que l'on oserait bien émettre...
Plutôt que de lui faire trop d’honneur en ripostant à ses coups de boutoir outranciers, la direction de la Freer et Sackler Gallery, le célèbre musée de Washington réputé pour ses chefs d’œuvre de l’art asiatique et son statut d’institution phare de la « Smithsonian » qui regroupe les musées nationaux américains, a choisi de rester fidèle à sa vocation première : éclairer, voire éblouir les esprits, quand de vils démagogues s’évertuent à les embrouiller, les obscurcir et au final les embraser.
C’est à la mi-octobre, soit à la veille d’un 8 novembre décisif où les Américains seront appelés aux urnes, que cette exposition conviera les visiteurs à s’émerveiller devant plus d’une cinquantaine de textes sacrés issus du Moyen-Orient, de Perse, de Turquie et d’Afrique du Nord, ainsi que devant de purs joyaux de l’art turc et islamique, provenant des collections incomparables du Musée d’Istanbul, grâce une convention de prêts conclue entre les deux musées. L’une des pièces maîtresses de cette exposition sera sans conteste des fragments d’un parchemin ancien du Coran datant du VIIIème siècle, sur lesquels les sourates sont magnifiées par des calligraphies à l’encre illuminée d’or.
Tandis qu’un expert se réjouit à l’avance de « ce spectacle grandiose et ce festival de couleurs, rehaussés par des motifs ciselés et ornés d’or », le directeur de la Freer et Sackler Gallery se félicite de l’opportunité qui sera offerte au public américain de remonter le temps sur les traces de l’islam, à travers la fabuleuse découverte de trésors insoupçonnés et des artistes qui ont contribué à leur préservation.
De là à penser que cette exposition exceptionnelle à bien des égards pourrait reléguer au rebut les Donald Trump et autres populistes de son espèce, et exercer une saine influence derrière les isoloirs, il n’y a que quelques conjectures que l'on oserait bien émettre...
Autres articles
-
Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme
-
Ukraine: la fille de Jacob Zuma a-t-elle orchestré le départ de Sud-Africains sur le front?
-
États-Unis: Donald Trump affirme que les négociations commerciales avec le Canada sont «rompues»
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé, la demande de mise en liberté déposée
-
France: Cédric Jubillar condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse





Bosnie: la présidentielle anticipée dans l'entité serbe pourrait tourner la page du nationalisme


