« Nous ne nous attendions évidemment pas à avoir des républicains dans notre parti » : l’attaque est rude, elle vient de Ilhan Omar, élue du Minnesota et démocrate progressiste, et vise les deux sénateurs, eux aussi, démocrates (mais centristes) Joe Manchin et Kyrsten Sinema.
Les deux élus, qui ont un pouvoir de blocage à la Chambre haute, mettent en péril l’adoption des deux gigantesques programmes promis par Joe Biden : 1 200 milliards de dollars pour les infrastructures, et 3 500 milliards pour les réformes sociales et la lutte contre le changement climatique ; trop, estiment les deux centristes.
De ce fait, l’aile gauche démocrate craint qu'une fois voté le plan sur les infrastructures, ils ne retirent leur soutien au programme social. Les progressistes demandent donc que le plan social soit voté en premier. Et si un accord n’est pas trouvé d’ici à ce jeudi 30 septembre, plusieurs dizaines de ces élus menacent de faire échouer le vote sur les infrastructures prévu le même jour.
Biden dans l'arène
D’abord resté discret, Joe Biden est finalement descendu dans l’arène, recevant, hier, les deux sénateurs centristes et reportant un déplacement pour continuer à négocier. D’autant que, comme si la situation n’était pas assez compliquée pour le président, ce jeudi, c’est aussi la date limite fixée au Congrès pour adopter le nouveau budget du gouvernement. En cas d'échec, les fonds publics seraient brutalement coupés.
Les deux élus, qui ont un pouvoir de blocage à la Chambre haute, mettent en péril l’adoption des deux gigantesques programmes promis par Joe Biden : 1 200 milliards de dollars pour les infrastructures, et 3 500 milliards pour les réformes sociales et la lutte contre le changement climatique ; trop, estiment les deux centristes.
De ce fait, l’aile gauche démocrate craint qu'une fois voté le plan sur les infrastructures, ils ne retirent leur soutien au programme social. Les progressistes demandent donc que le plan social soit voté en premier. Et si un accord n’est pas trouvé d’ici à ce jeudi 30 septembre, plusieurs dizaines de ces élus menacent de faire échouer le vote sur les infrastructures prévu le même jour.
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