« Nous avons protégé les travailleurs américains ! » « L’Amérique d’abord, voilà ce qu’il faut aux États-Unis ! ». Devant une foule acquise, Mike Pompeo a prononcé ce samedi un discours offensif, vantant les décisions prises durant les quatre années de Donald Trump à la Maison Blanche : l’économie, l’immigration ou la Chine. Mike Pompeo n’a pas non plus hésité à s’attaquer à l’actuel président Joe Biden.
Depuis le début de la CPAC, la conférence annuelle des conservateurs américains, les responsables républicains se sont succédé sur scène : Lindsey Graham, Ted Cruz ou Marco Rubio, la plupart des proches de l’ancien président.
« Sa base est beaucoup plus lisible et beaucoup plus forte que ce à quoi on pourrait s'attendre en fait, remarque Tamara Boussac, docteure en histoire et civilisation des États-Unis, spécialiste des conservateurs. Ces derniers jours, on a vu beaucoup de reportages sur des électeurs républicains qui changent de parti, qui disent qu'ils ne veulent plus être républicains. Mais les élus locaux restent très favorables à Donald Trump. Et les partis locaux sont vraiment très importants car ce sont eux qui décident de l'orientation du parti et qui investissent les candidats, notamment ceux pour les élections de mi-mandat. La question du trumpisme reste très présente. On est pas du tout dans une ère post-Trump comme on aurait plus le croire au mois de janvier. »
Candidature à la présidentielle de 2024
La vraie star de ce rassemblement reste donc Donald Trump, qui fera son discours ce dimanche pour sa première apparition publique depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier dernier. L’occasion pour lui d’asseoir une nouvelle fois son autorité au sein du parti, très divisé depuis la fin de son mandat et surtout l’attaque contre le Capitole. D’ailleurs, les républicains qui ont osé le critiquer ou s’opposer à lui - Mitch McConnell ou Mitt Romney - n’ont pas été invités.
Donald Trump pourrait annoncer les noms de ceux qu’il compte soutenir pour les élections de mi-mandat. Certains se demandent s’il va aussi annoncer sa candidature pour la présidentielle de 2024. Mais pour Tamara Boussac, « une déclaration de candidature potentielle semble assez improbable, c'est beaucoup trop tôt. On peut s'attendre à ce qu'il prenne position contre les républicains qui l'ont critiqué publiquement parce que c'est quelque chose qu'il fait régulièrement. Notamment contre Mitch McConnell, le chef des républicains au Sénat. On sent bien que le parti ne va pas faire le deuil du trumpisme mais va au contraire poursuivre dans cette voie. »
Depuis le début de la CPAC, la conférence annuelle des conservateurs américains, les responsables républicains se sont succédé sur scène : Lindsey Graham, Ted Cruz ou Marco Rubio, la plupart des proches de l’ancien président.
« Sa base est beaucoup plus lisible et beaucoup plus forte que ce à quoi on pourrait s'attendre en fait, remarque Tamara Boussac, docteure en histoire et civilisation des États-Unis, spécialiste des conservateurs. Ces derniers jours, on a vu beaucoup de reportages sur des électeurs républicains qui changent de parti, qui disent qu'ils ne veulent plus être républicains. Mais les élus locaux restent très favorables à Donald Trump. Et les partis locaux sont vraiment très importants car ce sont eux qui décident de l'orientation du parti et qui investissent les candidats, notamment ceux pour les élections de mi-mandat. La question du trumpisme reste très présente. On est pas du tout dans une ère post-Trump comme on aurait plus le croire au mois de janvier. »
Candidature à la présidentielle de 2024
La vraie star de ce rassemblement reste donc Donald Trump, qui fera son discours ce dimanche pour sa première apparition publique depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier dernier. L’occasion pour lui d’asseoir une nouvelle fois son autorité au sein du parti, très divisé depuis la fin de son mandat et surtout l’attaque contre le Capitole. D’ailleurs, les républicains qui ont osé le critiquer ou s’opposer à lui - Mitch McConnell ou Mitt Romney - n’ont pas été invités.
Donald Trump pourrait annoncer les noms de ceux qu’il compte soutenir pour les élections de mi-mandat. Certains se demandent s’il va aussi annoncer sa candidature pour la présidentielle de 2024. Mais pour Tamara Boussac, « une déclaration de candidature potentielle semble assez improbable, c'est beaucoup trop tôt. On peut s'attendre à ce qu'il prenne position contre les républicains qui l'ont critiqué publiquement parce que c'est quelque chose qu'il fait régulièrement. Notamment contre Mitch McConnell, le chef des républicains au Sénat. On sent bien que le parti ne va pas faire le deuil du trumpisme mais va au contraire poursuivre dans cette voie. »
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