L'idée est de leur permettre d'améliorer leur quotidien. La vie dans un camp ne permet pas de sortir de la dépendance vis-à-vis des agences d'aide nationales ou internationales.
Jusqu'à présent, certains avaient le droit de vivre hors des camps. Récemment 11 000 Érythréens y avaient par exemple été autorisés.
Mais l’Éthiopie ne distribuait pas de permis de travail à ces populations qui sont parfois réfugiées depuis longtemps, qui ont fait des enfants sur place.
Addis-Abeba se met en conformité avec le Pacte mondial adopté mi-décembre. Selon le Haut-Commissaire aux réfugiés de l'ONU, le pays « se pose également en modèle ».
Des chercheurs de l'institut du développement Outre-mers livrent cependant les défis à relever. Selon eux, il faudra veiller à informer les réfugiés sur les opportunités d'emplois, il faut aussi leur en proposer qui les intéressent. L’Éthiopie pense à ses parcs industriels.
Et puis, il faudra prendre garde à ne pas créer de conflit avec les populations locales. Le pays compte aussi près de trois millions de personnes déplacées internes, et un chômage important, notamment chez les jeunes.
■ Analyse
Pour Stine Paus, de l’ONG le Comité norvégien des réfugiés, cette mesure est un premier pas positif. Et va permettre l’abandon d’une politique de cloisonnement qui ne bénéficie ni aux réfugiés, ni aux Ethiopiens.
« Quand vous avez une population de réfugiés installée depuis de nombreuses années dans un pays, les enfermer dans des camps n’est pas une solution.
Certes, ils ont un lieu ou vivre, une sécurité, de la nourriture, mais sur le long terme, leur vie est mise en attente. Ils ne travaillent pas, n’assurent pas les besoin de leur famille, n’ont pas de projet, ne font pas d’études supérieures. Donc cette nouvelle mesure va leur permettre de contribuer au pays dans lequel ils résident.
Quant aux Ethiopiens, tout cet argent investi dans les camps de réfugiés, il ne bénéficie pas aux populations locales. Ces camps ont souvent leur propre économie parallèle. Et donc cette nouvelle politique devrait profiter aux réfugiés, ainsi qu’aux populations des régions qui les accueillent. »
Jusqu'à présent, certains avaient le droit de vivre hors des camps. Récemment 11 000 Érythréens y avaient par exemple été autorisés.
Mais l’Éthiopie ne distribuait pas de permis de travail à ces populations qui sont parfois réfugiées depuis longtemps, qui ont fait des enfants sur place.
Addis-Abeba se met en conformité avec le Pacte mondial adopté mi-décembre. Selon le Haut-Commissaire aux réfugiés de l'ONU, le pays « se pose également en modèle ».
Des chercheurs de l'institut du développement Outre-mers livrent cependant les défis à relever. Selon eux, il faudra veiller à informer les réfugiés sur les opportunités d'emplois, il faut aussi leur en proposer qui les intéressent. L’Éthiopie pense à ses parcs industriels.
Et puis, il faudra prendre garde à ne pas créer de conflit avec les populations locales. Le pays compte aussi près de trois millions de personnes déplacées internes, et un chômage important, notamment chez les jeunes.
■ Analyse
Pour Stine Paus, de l’ONG le Comité norvégien des réfugiés, cette mesure est un premier pas positif. Et va permettre l’abandon d’une politique de cloisonnement qui ne bénéficie ni aux réfugiés, ni aux Ethiopiens.
« Quand vous avez une population de réfugiés installée depuis de nombreuses années dans un pays, les enfermer dans des camps n’est pas une solution.
Certes, ils ont un lieu ou vivre, une sécurité, de la nourriture, mais sur le long terme, leur vie est mise en attente. Ils ne travaillent pas, n’assurent pas les besoin de leur famille, n’ont pas de projet, ne font pas d’études supérieures. Donc cette nouvelle mesure va leur permettre de contribuer au pays dans lequel ils résident.
Quant aux Ethiopiens, tout cet argent investi dans les camps de réfugiés, il ne bénéficie pas aux populations locales. Ces camps ont souvent leur propre économie parallèle. Et donc cette nouvelle politique devrait profiter aux réfugiés, ainsi qu’aux populations des régions qui les accueillent. »
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