Un talibé est un élève ou un disciple, généralement âgé entre 5 et15 ans, confié par ses parents à un maitre coranique. Cependant la majorité des talibés vivent dans des conditions précaires. Ils sont logés dans des maisons ou l'accès à l'eau, à l'électricité, à la santé et à la nourriture est souvent difficile.
Demeurant au quartier Liberté 1, Aliou Ndiaye un garçon âgé de 6 ans portant des habits déchirés s'est confié à PressAfrik. "Nous sommes logés en surnombre. Pour subvenir à nos besoins ainsi qu'à ceux de nos maîtres, nous sommes obligés de mendier, nous sommes souvent battus si on ne ramène pas la somme d'argent exigée.
A côté de lui, Moussa Diallo âgé de 9 ans enchaine: "On se lève généralement à 5h du matin pour l'apprentissage du coran. Puis vers 8H on envahit les rues, seuls ou en petits groupes, pour recueillir l'aumône. Nous sommes de retour vers midi dans les daaras et partageons le peu de nourriture avec le marabout.
Assise à côté pour vendre ses marchandises Ramatoulaye Fall très en colère contre les parents donne son avis: " La faute est aux parents. C'est inadmissible de confier des enfants de cet âge à des daaras”. Selon elle, c'est une fuite de responsabilité des parents.
Mais, le maître coranique à qui nous avons parlé est d'un tout autre avis: ""la plupart des daaras ou on peut trouver les conditions de vie des talibés plus ou moins acceptables sont souvent des daaras qui reçoivent des subventions de l'Etat. En d'autres termes les daaras modernes. On peut se trouver dans des cas ou certains daaras sont gérés par des personnes de bonne volonté qui les appuient".
Demeurant au quartier Liberté 1, Aliou Ndiaye un garçon âgé de 6 ans portant des habits déchirés s'est confié à PressAfrik. "Nous sommes logés en surnombre. Pour subvenir à nos besoins ainsi qu'à ceux de nos maîtres, nous sommes obligés de mendier, nous sommes souvent battus si on ne ramène pas la somme d'argent exigée.
A côté de lui, Moussa Diallo âgé de 9 ans enchaine: "On se lève généralement à 5h du matin pour l'apprentissage du coran. Puis vers 8H on envahit les rues, seuls ou en petits groupes, pour recueillir l'aumône. Nous sommes de retour vers midi dans les daaras et partageons le peu de nourriture avec le marabout.
Assise à côté pour vendre ses marchandises Ramatoulaye Fall très en colère contre les parents donne son avis: " La faute est aux parents. C'est inadmissible de confier des enfants de cet âge à des daaras”. Selon elle, c'est une fuite de responsabilité des parents.
Mais, le maître coranique à qui nous avons parlé est d'un tout autre avis: ""la plupart des daaras ou on peut trouver les conditions de vie des talibés plus ou moins acceptables sont souvent des daaras qui reçoivent des subventions de l'Etat. En d'autres termes les daaras modernes. On peut se trouver dans des cas ou certains daaras sont gérés par des personnes de bonne volonté qui les appuient".
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