Au Sénégal, environ 3,6 % des décès maternels étaient liés à un avortement à risque en 2010, tandis que 51.500 avortements provoqués ont été répertoriés en 2012. L’étude réalisée sur l’expérience de femmes ayant subi une grossesse non désirée au Sénégal entre juin et août 2015 a révélé que 38 % des avortements ont été effectués par un prestataire traditionnel et non qualifiée. Elle a été faite sur 36 candidats et démontre que très peu d’actions sont entreprises par les victimes et leurs familles contre les agresseurs qui jouissent d’une impunité, relaie "l'As".
Concernant la législation sur l’avortement, les victimes la jugent injuste, les conséquences étant surtout subies par les femmes. Elles plaident fortement pour qu’elle soit modifiée. Selon les initiatrices de l’étude, la législation actuelle contribue à «victimiser» doublement les femmes qui font face à de graves conséquences sociales, économiques, juridiques et sanitaires.
Selon elles, en interdisant l’avortement notamment en cas de viol, et d’inceste, le Sénégal ne respecte pas les droits protégés par différents traités et conventions qu’il a pourtant ratifiés.
L’adoption d’une loi permettant l’avortement médicalisé est nécessaire pour la réduction de la prévalence des grossesses non désirées ainsi que la diminution des conséquences des avortements à risque pour les victimes, leur famille et la société en général.
Concernant la législation sur l’avortement, les victimes la jugent injuste, les conséquences étant surtout subies par les femmes. Elles plaident fortement pour qu’elle soit modifiée. Selon les initiatrices de l’étude, la législation actuelle contribue à «victimiser» doublement les femmes qui font face à de graves conséquences sociales, économiques, juridiques et sanitaires.
Selon elles, en interdisant l’avortement notamment en cas de viol, et d’inceste, le Sénégal ne respecte pas les droits protégés par différents traités et conventions qu’il a pourtant ratifiés.
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