L'association de défense des droits de l'Homme, qui n'est pas convaincue par les explications données par les autorités sur les causes de la catastrophe, demande que toute la lumière soit faite, en envoyant une enquête internationale indépendante à Bata.
« Dans deux communiqués différents, la présidence équato-guinéenne a dit que le feu avait été déclenché par des fermiers des environs et qu'il y avait eu une part de négligence de l'équipe qui gardait les explosifs. Mais nous n'avons aucune preuve, souligne Sarah Saadoun, de Human Rights Watch, jointe par Claire Fages, du service Afrique de RFI. Cette explication a été donnée immédiatement après l'explosion, sans enquête préalable, donc c'est impossible pour nous de savoir si c'est vrai ou non.
Une zone urbaine très peuplée
Il y a d'autres rumeurs qui circulent dans le pays : certains disent qu'en fait, il y avait un entraînement d'artillerie, pour manier les explosifs. D'autres disent que ce sont les militaires eux-mêmes qui auraient fait un feu de broussailles. Mais à nouveau, comme nous n'avons pas d'information pour confirmer aucune de ces hypothèses, nous demandons une enquête indépendante et crédible. »
Par ailleurs, soulève Sarah Saadoun, les explosifs étaient stockés au milieu d'une zone urbaine très peuplée. « Quels sont les moyens mis en oeuvre pour les protéger ? Y a t-il d'autres explosifs dans d'autres zones d'habitation qui pourraient représenter un danger ? » Cette tragédie soulève toute une série de questions qui méritent et demandent des réponses fiables, conclut Sarah Saadoun.
Le président Teodoro Obiang Nguema, qui dirige ce pays d'une main de fer depuis 42 ans en s'appuyant notamment sur l'armée, a blâmé les responsables du camp de Nkoa Ntoma, à Bata, d'avoir stocké les explosifs si près des quartiers d'habitation. Le camp, qui abritait notamment des éléments des forces spéciales et de la gendarmerie, a été en partie rasé mais les dégâts vont bien au-delà. Le « souffle des explosions a endommagé presque tous les bâtiments de Bata » indiquait le communiqué du chef de l’État le week-end dernier.
L'Espagne a fait parvenir une aide médicale d'urgence (2600 kilos de matériel) ce mercredi et la France annonçait également mercredi l'envoi de matériel médical, de dix démineurs de la Sécurité civile, de tentes et des kits cuisines pour les sinistrés notamment.
« Dans deux communiqués différents, la présidence équato-guinéenne a dit que le feu avait été déclenché par des fermiers des environs et qu'il y avait eu une part de négligence de l'équipe qui gardait les explosifs. Mais nous n'avons aucune preuve, souligne Sarah Saadoun, de Human Rights Watch, jointe par Claire Fages, du service Afrique de RFI. Cette explication a été donnée immédiatement après l'explosion, sans enquête préalable, donc c'est impossible pour nous de savoir si c'est vrai ou non.
Une zone urbaine très peuplée
Il y a d'autres rumeurs qui circulent dans le pays : certains disent qu'en fait, il y avait un entraînement d'artillerie, pour manier les explosifs. D'autres disent que ce sont les militaires eux-mêmes qui auraient fait un feu de broussailles. Mais à nouveau, comme nous n'avons pas d'information pour confirmer aucune de ces hypothèses, nous demandons une enquête indépendante et crédible. »
Par ailleurs, soulève Sarah Saadoun, les explosifs étaient stockés au milieu d'une zone urbaine très peuplée. « Quels sont les moyens mis en oeuvre pour les protéger ? Y a t-il d'autres explosifs dans d'autres zones d'habitation qui pourraient représenter un danger ? » Cette tragédie soulève toute une série de questions qui méritent et demandent des réponses fiables, conclut Sarah Saadoun.
Le président Teodoro Obiang Nguema, qui dirige ce pays d'une main de fer depuis 42 ans en s'appuyant notamment sur l'armée, a blâmé les responsables du camp de Nkoa Ntoma, à Bata, d'avoir stocké les explosifs si près des quartiers d'habitation. Le camp, qui abritait notamment des éléments des forces spéciales et de la gendarmerie, a été en partie rasé mais les dégâts vont bien au-delà. Le « souffle des explosions a endommagé presque tous les bâtiments de Bata » indiquait le communiqué du chef de l’État le week-end dernier.
L'Espagne a fait parvenir une aide médicale d'urgence (2600 kilos de matériel) ce mercredi et la France annonçait également mercredi l'envoi de matériel médical, de dix démineurs de la Sécurité civile, de tentes et des kits cuisines pour les sinistrés notamment.
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