Le préfet de Dakar a annulé la manifestation des mouvements FRAPP et Y’en A Marre qui devait se tenir ce vendredi 10 décembre à partir de 16 h.
Une décision fustigée par les activistes.
« Nous avions appelé à la résistance partout au Sénégal particulièrement à Dakar contre l’arrêté du préfet que nous considérons comme illégale et illégitime qui interdit une énième fois une manifestation. L’interdiction de cette manifestation qui devait se tenir ce vendredi à 16 h de la grande porte de l’Université Cheikh Anta Diop à l'Assemblée nationale, par le ministre de l’Intérieur, par le président Macky Sall est une violence contre le peuple sénégalais, et contre les mouvements sénégalais », a tempêté Guy Marius Sagna.
Ce dernier, coordonnateur de Frapp, a affirmé qu’il y’ a une mauvaise volonté de l'Etat à laisser les citoyens sénégalais s’exprimer, exercer leur droit constitutionnel de manifester ». L’activiste a aussi dénoncé la forte mobilisation de la gendarmerie et la police dans les rues de Dakar. « En venant ici ce matin nous avons constaté la présence de dizaine de voitures de gendarmes, de chars, etc. Nous pensons que le 10éme de ces forces qui ont été mobilisés et qui sont aujourd’hui à travers les rues et les ronds-points de Dakar auraient suffi à encadrer notre manifestation pour qu’elle se déroule sans heurt, dans la paix et sans violence ».
Poursuivant, il a interpellé le président Macky Sall pour savoir pourquoi il ne déploie pas cette police et cette gendarmerie « lorsqu’il y a des combats de lutte, des matchs de football afin d’éviter que nos petits frères, nos enfants perdent la vie. Cette police et cette gendarmerie doivent être au service du peuple sénégalais », a-t-il fustigé.
La plateforme Jammi Rewmi a invité les mouvements à la paix, afin de trouver des solutions de médiation entre les autorités et eux. « Nous avons changé d’itinéraire et suspendu la manifestation jusqu’ à vendredi prochain. Et nous invitons le peuple sénégalais, non pas à une marche, car nous allons faciliter les choses aux policiers et aux gendarmes à Antoine Diome et à Macky Sall, nous allons faire un rassemblement dans un lieu qui sera plus facile à encadrer. Nous y invitons tous les Sénégalais à venir exprimer leur crainte, leur préoccupation, leur peur et inquiétudes. Quant à la marche de cette justice, une justice que nous considérons comme une justice à deux vitesses ligotée que nous devrons libérer. Cette justice ne peut semer que les germes de la violence, elle est violente parce que ligoter, manipuler, instrumentaliser par l’exécutif », a dénoncé Guy Marius Sagna.
L’heure et l'endroit de la prochaine manifestation seront donnés dans les heures à venir.
Une décision fustigée par les activistes.
« Nous avions appelé à la résistance partout au Sénégal particulièrement à Dakar contre l’arrêté du préfet que nous considérons comme illégale et illégitime qui interdit une énième fois une manifestation. L’interdiction de cette manifestation qui devait se tenir ce vendredi à 16 h de la grande porte de l’Université Cheikh Anta Diop à l'Assemblée nationale, par le ministre de l’Intérieur, par le président Macky Sall est une violence contre le peuple sénégalais, et contre les mouvements sénégalais », a tempêté Guy Marius Sagna.
Ce dernier, coordonnateur de Frapp, a affirmé qu’il y’ a une mauvaise volonté de l'Etat à laisser les citoyens sénégalais s’exprimer, exercer leur droit constitutionnel de manifester ». L’activiste a aussi dénoncé la forte mobilisation de la gendarmerie et la police dans les rues de Dakar. « En venant ici ce matin nous avons constaté la présence de dizaine de voitures de gendarmes, de chars, etc. Nous pensons que le 10éme de ces forces qui ont été mobilisés et qui sont aujourd’hui à travers les rues et les ronds-points de Dakar auraient suffi à encadrer notre manifestation pour qu’elle se déroule sans heurt, dans la paix et sans violence ».
Poursuivant, il a interpellé le président Macky Sall pour savoir pourquoi il ne déploie pas cette police et cette gendarmerie « lorsqu’il y a des combats de lutte, des matchs de football afin d’éviter que nos petits frères, nos enfants perdent la vie. Cette police et cette gendarmerie doivent être au service du peuple sénégalais », a-t-il fustigé.
La plateforme Jammi Rewmi a invité les mouvements à la paix, afin de trouver des solutions de médiation entre les autorités et eux. « Nous avons changé d’itinéraire et suspendu la manifestation jusqu’ à vendredi prochain. Et nous invitons le peuple sénégalais, non pas à une marche, car nous allons faciliter les choses aux policiers et aux gendarmes à Antoine Diome et à Macky Sall, nous allons faire un rassemblement dans un lieu qui sera plus facile à encadrer. Nous y invitons tous les Sénégalais à venir exprimer leur crainte, leur préoccupation, leur peur et inquiétudes. Quant à la marche de cette justice, une justice que nous considérons comme une justice à deux vitesses ligotée que nous devrons libérer. Cette justice ne peut semer que les germes de la violence, elle est violente parce que ligoter, manipuler, instrumentaliser par l’exécutif », a dénoncé Guy Marius Sagna.
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