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Face aux préoccupations des imams : «Le pouvoir répond par la danse du ventre», selon l’AFP

L’Alliance des Forces de Progrès (AFP, opposition) s’insurge contre l’attitude du gouvernement face à la revendication des imams, notables et résidents de Guédiawaye. Elle est, lors de la réunion de son bureau politique de ce mardi, revenue sur la manifestation des populations de la banlieue pour condamner la cherté du prix, mais aussi les coupures de courant et la démarche de l’Etat dans cette affaire.



Le Secrétaire Général de l'Alliance des Forces de Progrès (AFP)
Le Secrétaire Général de l'Alliance des Forces de Progrès (AFP)
«A la marche des populations de Guédiawaye conduite par les Imams, pour protester contre les factures élevées de la SENELEC, le gouvernement répond par la danse du ventre de thuriféraires abusivement parés de manteaux de Parlementaires», a noté le communiqué du bureau politique.

Pour les progressistes, «l’opération ayant échoué, on revient par la fenêtre en proposant des mesures superficielles, qui ne règlent pas les problèmes des populations démunies». Ce qui les amène à dire que «le pays entier est en train de faire les frais des errements du régime en place qui, depuis 2000 est incapable de trouver une solution au dossier de l’énergie qu’il a, au contraire, rendu plus épineux».

Les responsables du parti dirigé par Moustapha Niasse ont commenté les résolutions de la dernière réunion du Conseil des ministres où figurent en bonne place la création prochaine de deux nouvelles agences. Selon eux, «la manipulation et la ruse se manifestent encore à travers la création de nouvelles structures budgétivores comme l’Office pour l’Emploi des Jeunes de Banlieues et l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte».

Il ont estimé qu’une fois de plus, «des fonds publics vont être dilapidés en faveur d’une clientèle qui a déjà englouti plus de 6 milliards du Fonds National pour la Jeunesse, sans aucun impact économique et social significatif». Et de prévenir : «si le régime de Me Wade ne contrôle pas son appétit gargantuesque, l’IPRES risque fort d’être la prochaine victime des prédateurs, comme naguère les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), qui ont encore du mal à renaître de leurs cendres».

La convocation de journalistes «avortée» a été aussi à l’ordre du jour de la réunion du bureau politique de l’AFP. «La dénonciation par la presse nationale de ces manquements graves est une œuvre patriotique, qui ne devrait pas donner lieu à une nouvelle intervention intempestive de la DIC, véritable police politique de l’ère néfaste des Wade, police politique qui n’a rien à envier à celles d’hier, sous d’autres cieux», a relevé le communiqué.

Revenant sur le Conseil des ministres, les camarades de Moustapha Niasse ont souligné que «les modifications éhontées du code électoral, sans aucune concertation avec les partis politiques légalement constitués renseignent sur la mentalité des fraudeurs zélés qui se recroquevillent pour changer le mode de scrutin, pour confectionner leur fichier piégé et une carte électorale secrète, dont le seul objet est de satisfaire les intérêts d’un régime à qui le peuple a clairement et définitivement tourné le dos». C’est la raison pour laquelle, a ajouté la même source, le Bureau politique de l’AFP a engagé les responsables et les militants à la base à participer activement à la lutte contre la fraude, pour exiger des élections libres, transparentes et sincères.


Mardi 16 Décembre 2008 - 21:27


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