Pour mobiliser et soutenir la continuité de l’apprentissage des enfants, l'administration, les parents d'élèves et anciens de l'établissement scolaire de Nolive veulent sauver cette école. Sise à Sicap Liberté 6, elle existe depuis 40 ans, elle est menacée de fermeture au profit du groupe canadien Enko.
Selon le président de l'Association des parents d'élèves, Amadou Gueye, « aujourd'hui, l’école Nolive vit des heures sombres, peut-être ses dernières heures si rien n'est fait pour arrêter sa fermeture injustifiée pour louer ses locaux à un groupe scolaire étranger qui va imposer des frais de scolarité hors de prix pour les Sénégalais ».
Alors que la scolarité actuelle y est de 30 000 Fcfa par mois, les nouveaux preneurs (les groupes Enko) ont annoncé aux parents d'élèves qu'ils devront désormais débourser des frais annuels allant « d'un million six cent mille pour la maternelle à un million neuf cents pour le primaire ». Une somme faramineuse qu’il faudra payer avant le début de l'année ou en trois versements et non chaque mois et qui n'inclut ni les fournitures, ni le transport, ni la cantine, ni les uniformes, selon une note de dénonciation parvenue à PressAfrik.
Une situation que déplore au plus haut point Amadou Gueye qui s’inquiète pour l’avenir des enfants qui n’auront plus les moyens pour y étudier. « Cette nouvelle a été comprise comme une opération d'exclusion des familles qui ont des enfants dans cette école. Pire, avec ces tarifs, toutes les familles des quartiers environnants seront aussi exclues de l'accès à cette école. Tous les parents sont déçus de cette opération menée sans considération pour eux, pour leurs enfants et pour l'intérêt public de cet établissement qui permet aux familles de la classe moyenne d'accéder à une école de qualité pour les résidents des quartiers de Liberté 5, 6, Sacre Cœur, Mermoz et leurs environs », a-t-il fustigé.
À en croire ce dernier, l'école voisine Woré a déjà été récupérée par les Turcs avec Maarif, les successeurs de Yavuz Selim et demain, cela pourrait être l'école privée Saldia. « Dans le cas de Nolive, l'école n'est pas vendue. Il s'agit d'une location de bâtiments scolaires et d'un espace cour de plus de 4 000 m2, une superficie rare dans la zone. Le hic est que les tarifs imposés rendent l'école inaccessible aux Sénégalais. Le repreneur veut servir les expatries dont les frais de scolarité sont supportés par leurs employeurs qui sont des organisations internationales ».
Les autorités locales, le secteur privé et le ministère de l'Education ont été appelés à se prononcer sur cette situation. De leur côté, les parents ne comptent pas rester les bras croisés, ils se mobilisent, s'organisent et entendent favoriser le maintien de Nolive par des repreneurs sénégalais qui peuvent, par un partenariat, investir et assurer des tarifs raisonnables afin que l'établissement reste accessible.
Selon le président de l'Association des parents d'élèves, Amadou Gueye, « aujourd'hui, l’école Nolive vit des heures sombres, peut-être ses dernières heures si rien n'est fait pour arrêter sa fermeture injustifiée pour louer ses locaux à un groupe scolaire étranger qui va imposer des frais de scolarité hors de prix pour les Sénégalais ».
Alors que la scolarité actuelle y est de 30 000 Fcfa par mois, les nouveaux preneurs (les groupes Enko) ont annoncé aux parents d'élèves qu'ils devront désormais débourser des frais annuels allant « d'un million six cent mille pour la maternelle à un million neuf cents pour le primaire ». Une somme faramineuse qu’il faudra payer avant le début de l'année ou en trois versements et non chaque mois et qui n'inclut ni les fournitures, ni le transport, ni la cantine, ni les uniformes, selon une note de dénonciation parvenue à PressAfrik.
Une situation que déplore au plus haut point Amadou Gueye qui s’inquiète pour l’avenir des enfants qui n’auront plus les moyens pour y étudier. « Cette nouvelle a été comprise comme une opération d'exclusion des familles qui ont des enfants dans cette école. Pire, avec ces tarifs, toutes les familles des quartiers environnants seront aussi exclues de l'accès à cette école. Tous les parents sont déçus de cette opération menée sans considération pour eux, pour leurs enfants et pour l'intérêt public de cet établissement qui permet aux familles de la classe moyenne d'accéder à une école de qualité pour les résidents des quartiers de Liberté 5, 6, Sacre Cœur, Mermoz et leurs environs », a-t-il fustigé.
À en croire ce dernier, l'école voisine Woré a déjà été récupérée par les Turcs avec Maarif, les successeurs de Yavuz Selim et demain, cela pourrait être l'école privée Saldia. « Dans le cas de Nolive, l'école n'est pas vendue. Il s'agit d'une location de bâtiments scolaires et d'un espace cour de plus de 4 000 m2, une superficie rare dans la zone. Le hic est que les tarifs imposés rendent l'école inaccessible aux Sénégalais. Le repreneur veut servir les expatries dont les frais de scolarité sont supportés par leurs employeurs qui sont des organisations internationales ».
Les autorités locales, le secteur privé et le ministère de l'Education ont été appelés à se prononcer sur cette situation. De leur côté, les parents ne comptent pas rester les bras croisés, ils se mobilisent, s'organisent et entendent favoriser le maintien de Nolive par des repreneurs sénégalais qui peuvent, par un partenariat, investir et assurer des tarifs raisonnables afin que l'établissement reste accessible.
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